Le coup d'envoi de la Coupe du Monde de Rugby 2021 sera donné cette semaine, avec les meilleures joueuses du monde, qui bénéficieront des normes de santé les plus avancées jamais mises en place lors d'un tournoi de rugby. 

La santé des joueurs est la priorité numéro un de World Rugby et la fédération internationale profite du tournoi pour aider à améliorer le niveau de recherche universitaire spécifique au rugby sur les impacts à la tête chez les femmes.

L'approche de World Rugby en matière de normes et de suivi médicaux en Nouvelle-Zélande se traduira par la mise en œuvre d'un certain nombre d'innovations, y compris la mise à disposition de protège-dents intelligents pour toutes les équipes afin d'aider à mesurer la fréquence et la nature des impacts à la tête et de valider les directives sur les limites de l'entraînement au contact, toutes orientées vers la prévention des blessures. La salive des joueuses sera analysée pour mieux comprendre comment les marqueurs dans le corps peuvent être affectés par les impacts à la tête et les commotions cérébrales.  

La Coupe du Monde de Rugby sera également le premier tournoi de rugby à mettre à la disposition de toutes les participantes un accompagnement en matière de santé mentale. Cela s'ajoute aux derniers protocoles d'identification et de gestion des commotions cérébrales en cours de jeu, ainsi qu'à la formation des joueuses et des entraîneurs.  

L'accent mis sur le rugby féminin est un pilier essentiel du plan en six points de World Rugby relatif à la santé des joueurs, qui vise à faire de ce sport le plus novateur au monde en matière de santé du joueur. 

Le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, a déclaré : « La Coupe du Monde de Rugby 2021 mettra la barre encore plus haut en ce qui concerne les normes de santé des joueuses lors d'une Coupe du Monde de Rugby et c'est exactement ce qui doit être fait. World Rugby ne reste jamais inactif en ce qui concerne la santé des joueurs et ce tournoi est un autre exemple de la façon dont nous mettons ces paroles en action. 

« Qu'il s'agisse des dernières technologies telles que les protège-dents intelligents et l'analyse de la salive, ou qu'il s'agisse de s'assurer que les entraîneurs et les joueuses sont accompagnés dans leur santé mentale, la Coupe du Monde de Rugby 2021 établira de nouvelles normes dans ce domaine, non seulement dans le rugby mais dans le sport international de manière plus générale. »

La politique de World Rugby en matière de santé des joueurs dans le rugby féminin bénéficie de conseils tout au long de l'année de la part du Women's Welfare Group présidé par le Dr Araba Chintoh, ancienne internationale canadienne, professeur adjoint au département de psychiatrie de l'Université de Toronto et bénéficiaire du programme de leadership Capgemini Women in Rugby

Le Dr Chintoh est à la tête de l'initiative de la Fédération visant à mettre l'accent sur la santé des femmes, la prévention des blessures et la santé mentale dans le rugby. Les premiers travaux du groupe seront d'ailleurs présentés lors de la Coupe du Monde de Rugby 2021 en Nouvelle-Zélande. 

Le Dr Chintoh a ajouté : « Les considérations relatives à la santé des femmes sont souvent très différentes de celles des hommes et nous ne pouvons donc pas les aborder de la même manière. Nous nous intéressons tout particulièrement à la recherche, à la formation, à l'évolution des règles et aux programmes de prévention des blessures spécifiquement destinés aux femmes. Notre rôle est à la fois de protéger et d'aider les joueuses. Nous disposons d’un groupe de personnes compétentes et passionnées et World Rugby nous appuie pleinement dans cette démarche. 

« Rien que cette année, World Rugby a investi plus de 500 000 £ dans cinq projets de recherche, spécifiquement axés sur les commotions cérébrales, la prévention des blessures et la santé des anciens joueurs. Cette recherche nous aidera à façonner un rugby meilleur, plus sûr et plus accessible que les femmes, les filles et les garçons veulent jouer, et que leurs parents veulent qu'ils jouent aussi. »