Dans le sport, on dit souvent que la réussite individuelle est davantage le fruit du travail que du talent.

Mais si l'on jette un coup d'œil au monde du rugby, il est évident que les origines familiales peuvent aussi jouer un rôle.

La présence de Brady Rush, débutant dans les World Series, dans l'équipe des All Blacks Sevens pour le HSBC Singapore Sevens de ce week-end est la preuve vivante qu'il existe aussi un avantage parental.

Reste à savoir si le fait d'avoir les mêmes gènes que son père Eric, l'un des meilleurs joueurs de rugby à sept de la planète dans les années 1990, se traduira par une carrière tout aussi brillante, car parfois le poids des attentes peut peser lourd sur de jeunes épaules.

Cependant, Rush semble avoir les ingrédients nécessaires à son jeu pour être à la hauteur du nom de famille, et il n'est pas le seul dans ce cas.

Voici une sélection des fils, toujours plus nombreux, qui ont suivi les traces de leur père pour arriver au sommet du rugby.

MICHAEL/LOUIS LYNAGH

Le grand Michael a remporté la Coupe du Monde de Rugby en 1991 et a été intronisé au Hall of Fame de World Rugby en 2014 après avoir marqué 911 points en 72 tests pour son pays.

Son fils, Louis, n'a pas encore été sélectionné, mais ses performances avec les Harlequins, champions du Gallagher Premiership en 2021, laissent penser qu'il n'aura pas à attendre longtemps.

L'Angleterre, l'Australie et l'Italie sont autant d'options qui s'offrent à lui.

GAVIN/ADAM HASTINGS

Avec un père et un oncle qui ont tous deux joué pour l'Écosse avec brio, Adam Hastings avait une longueur d'avance pour se tailler une belle carrière de rugbyman.

Adam a remporté 24 sélections à ce jour en trois ans en tant qu'international écossais et a encore du chemin à parcourir avant d'égaler les 68 sélections de son père Gavin et les 67 de son oncle Scott.

TODD/ETHAN BLACKADDER

Dès qu'Ethan a fait son entrée tardive sur la scène du rugby professionnel, on l'a immédiatement comparé à son célèbre père, Todd, un autre troisième-ligne de l'époque et capitaine des All Blacks.

Avec son style rugueux, son physique endurant et sa constance, Ethan est devenu un élément incontournable des équipes All Blacks en 2021.

EMILE/ROMAIN NTAMACK

Le demi d'ouverture français Romain a contribué à l'héritage familial en marquant tous les points de Toulouse, qui a remporté sa cinquième Coupe d'Europe en mai 2021.

Le père de Romain, un fringant arrière des Bleus, a été le capitaine de Toulouse lors de la première édition de la compétition en 1996 et l'a remportée une deuxième fois en 2003.

De même, nous aurions pu choisir Alain et Damian Penaud comme représentants français.

ANDY/OWEN FARRELL

Ancien joueur de rugby à XIII, Andy a remporté huit sélections en tant que joueur après avoir changé de format. Il a ensuite mené une brillante carrière d'entraîneur au niveau international, avec l'Angleterre et maintenant en tant qu'entraîneur de l'Irlande.

Son fils Owen a été le pivot de l'équipe d'Angleterre au poste de demi d'ouverture ou de trois-quarts centre. Il lui manque une sélection pour arriver à 100, dont 93 avec son pays et six avec les Lions. Il est seulement le deuxième Anglais après Jonny Wilkinson à avoir marqué plus de 1 000 points.

DEREK/SCOTT & CRAIG QUINNELL

Pas un mais deux des fils de Derek Quinnell ont suivi la même voie que lui en menant des carrières galloises réussies.

Comme son père, un habitué de la décennie dorée du Pays de Galles dans les années 70, Scott Quinnell était un brillant numéro huit et a également représenté les Lions.

Craig, homme fort de la deuxième-ligne, a remporté 32 sélections internationales, soit 23 de moins que Scott, dont le total de 55 aurait été plus élevé s'il n'avait pas changé de format pour passer au rugby à XIII.

Leur frère, Gavin Quinnell, a également joué dans des clubs de rugby de haut niveau.

Paul et Ross Moriarty sont tout juste dépassés par le nombre de sélections !