Certains noms familiers et d'autres encore inconnus de tous, à l'exception des observateurs les plus chevronnés du rugby à sept, seront présents à Vancouver et à Edmonton au cours des deux prochains week-ends, à l'occasion du retour du rugby international après des Jeux olympiques de Tokyo extrêmement réussis et captivants.

Chacune des 12 équipes des tournois masculins qui composent le HSBC World Rugby Sevens Series, et du tournoi féminin Fast Four, incluent un mélange de participants aux Jeux olympiques, de joueurs et de joueuses expérimentés sur le circuit mondial ainsi que quelques recrues internationales.

Voici quelques-uns des joueurs qui ont la capacité de faire parler d'eux.

SEBASTIAN BERTI (CHILI)

Le jeune meneur de jeu est l'un des nombreux nouveaux venus dans l'équipe Sevens de Los Condores, mais il arrive avec de grandes ambitions compte tenu des acquis qu'il a reçus dans le rugby professionnel en Irlande. Sebastian Berti était un joueur clé de l'équipe de Newbridge College, qui était sur le point de remporter le premier titre de Leinster Senior Schools en 50 ans, jusqu'à ce que le Covid-19 intervienne. Sebastian Berti a récemment obtenu une place au sein de l'académie du Leinster où, en tant que demi d'ouverture, il peut compter sur l'homme idéal pour lui prodiguer de précieux conseils : Felipe Contepomi, légende des Pumas et actuel entraîneur des arrières du Leinster.

RONALD BROWN (AFRIQUE DU SUD)

Ronald Brown, un déblayeur à sept, a connu un parcours remarquable pour arriver là où il est aujourd'hui. Aujourd'hui âgé de 26 ans, Ronald Brown était une star de la Varsity Cup de rugby pour l'Université de Johannesburg lorsqu'on lui a diagnostiqué un lymphome de Hodgkin. Après plusieurs mois de chimiothérapie, au cours desquels il a perdu 11 kg en huit mois, il s'est rétabli pour prendre sa place dans l'équipe des Blitzboks à temps pour les Jeux olympiques de Tokyo. Si les Blitzboks n'ont pas répondu aux attentes en sortant du tournoi en quart de finale, pour Ronald Brown, le simple fait de se rendre au Japon était une victoire en soi. Auteur de deux essais contre l'Australie et de trois apparitions à Tokyo, il espère maintenant rattraper le temps perdu lors du World Series.

CHRISTIAN DYER (USA)

Après avoir marqué des essais pour les US Eagles, Christian Dyer a l'occasion de montrer ce dont il est capable sur un terrain de rugby à sept. Le Californien a marqué deux essais en quatre tests à XV, le plus récent étant lors de la victoire en barrage de Rugby Americas North 1 contre le Canada. Nul doute qu'il appréciera l'espace supplémentaire dont il disposera sur le terrain du sevens. Puissant coureur, Dyer est l'un des sept joueurs non capés de l'équipe de Mike Friday, mais il a acquis une certaine expérience du rugby à sept international avec les États-Unis lors du Madrid Sevens en début d'année.

BEN JONES-BISHOP (JAMAIQUE)

Ben Jones-Bishop était prêt à participer à la Coupe du Monde de Rugby jusqu'à ce que le tournoi soit repoussé d'un an. Au lieu de cela, il fera ses débuts avec les Crocs au Canada. Le passage d'un format à un autre n'est pas toujours facile, mais l'ailier, qui a l'expérience de la Super League grâce à ses passages à Wakefield, Leeds et Salford, est habitué à relever des défis. Il a déjà été victime de caillots de sang dans les poumons et d’une fracture du crâne. Aujourd'hui à temps partiel avec les York City Knights, Ben Jones-Bishop est un atout intéressant pour les Crocs.

JASMINE JOYCE (GRANDE-BRETAGNE)

Avec ses capacités de déplacement et de finition, la « fusée de poche » galloise est l'une des joueuses incontournables du sevens international en ce moment. Jasmine Joyce se rend au Canada après de superbes Jeux olympiques à Tokyo, où elle a marqué sept essais en six apparitions alors que la Grande-Bretagne a manqué une médaille en terminant quatrième. La star des Bristol Bears sera déterminée à ne pas laisser son niveau baisser au Canada.

INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER POUR EN SAVOIR PLUS SUR LE RUGBY À SEPT