L'Écosse a manqué les éditions 2014 et 2017 de la Coupe du Monde de Rugby, privant le tournoi de l'un des talents les plus remarquables du rugby féminin : Jade Konkel.

Heureusement, la sensationnelle numéro huit est de retour dans la course après avoir pris un congé sabbatique et espère mener la charge vers la Nouvelle-Zélande lors des qualifications pour la Coupe du Monde de Rugby 2021 à Parme ce mois-ci.

Le vainqueur du tournoi à un tour auquel participent l'Écosse, l'Italie, l'Irlande et l'Espagne intégrera la poule B aux côtés du Canada et des États-Unis, alors que son dauphin aura encore une chance de participer à la RWC 2021 via le tournoi final de qualification.

Si l'Écosse peut reproduire le niveau de jeu qu'elle a affiché lors du dernier match de Konkel, un match nul épique contre la France (13-13) en octobre 2020, elle devrait faire des étincelles.

L'équipe de Bryan Easson débute contre les hôtes du tournoi, l'Italie, une équipe qu'elle a battue lors de ses cinq derniers matchs depuis 2017. Les victoires contre leurs deux prochains adversaires, l'Espagne et l'Irlande, sont toutefois survenues plus récemment.

« Ce sont trois matchs difficiles, trois matchs contre des adversaires contre lesquels nous devrons nous battre pendant 80 minutes et lutter pour chaque centimètre que nous ferons sur ce terrain », a-t-elle expliqué au podcast officiel de Scottish Rugby.

« Mais en fait, nous avons battu tous ces adversaires auparavant, au cours des deux dernières années, nous ne parlons pas d'il y a 10 ans. Ce sont des matchs tellement compétitifs qu'on ne sait jamais qui va l'emporter. »

DANS UNE BONNE DYNAMIQUE

Jade Konkel, qui approche des cinquante sélections pour son pays, estime que l'Écosse n'a jamais eu autant de chances de se qualifier.

« C'est la troisième fois que je participe à un tournoi de qualification, mais nous n'avons probablement jamais été aussi bien préparées », a-t-elle ajouté.

« Nous sommes dans une très bonne dynamique et ces trois semaines vont être très intéressantes. Nous avons une équipe incroyable et tout le monde va se donner à fond.

« Nous avons toujours été une équipe très déterminée, mais il y a vraiment quelque chose de différent cette fois, vous pouvez voir que tout le monde a la tête dans le jeu et est impliqué. C'est vraiment, vraiment bon à voir et à retrouver. »

Pour Jade, 27 ans, il s'agit d'un retour dans le grand bain. Car au début de l'année, l’avant des Harlequins avait fait une pause pour se concentrer sur sa nouvelle carrière de pompier à Londres, ce qui lui avait fait manquer le Tournoi des Six Nations féminin.

« Quand je suis revenue, je me sentais un peu rouillée, mais nous avons joué quelques matchs au stage et nous avons passé beaucoup de temps ensemble », a-t-elle admis.

« Jouer contre l'Italie (lundi) va être un grand défi à relever, mais cela fait maintenant neuf ans que je fais partie de l'équipe et j'aime à penser que je n'ai pas perdu grand-chose. »

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