Comme le dit le vieil adage, ne soyez pas triste que ce soit fini, soyez heureux que cela se soit passé - et qu'il y ait un calendrier chargé de rugby international à attendre l'année prochaine ! Ou quelque chose comme ça...

Le tournoi olympique féminin de rugby à sept a illuminé le Tokyo Stadium et a apporté plus que sa part de matchs passionnants à ce qui a été, contre toute attente, des Jeux incroyables et inoubliables.

Mais l'attente pour revoir les meilleures joueuses en action ne devrait pas être très longue puisque le World Rugby Sevens Series, la Coupe du Monde de Rugby à Sept 2022 et les Jeux du Commonwealth auront lieu l'année prochaine.

Certaines des joueuses qui ont ravi les fans du monde entier à Tokyo en juillet auront également en ligne de mire un voyage en Nouvelle-Zélande pour la Coupe du Monde de Rugby 2021, qui a été reprogrammée en 2022.

Nous avons retenu six joueuses qui ont illuminé Tokyo 2020 et qui pourraient avoir un impact similaire sur la RWC 2021 en Nouvelle-Zélande.

Caroline Drouin (France)

La meneuse de jeu des Bleues, Caroline Drouin, a inscrit 18 points pour permettre à la France de remporter la médaille d'argent au Tokyo Stadium, en portant le maillot numéro 10 qu'elle pourrait également porter lors de la RWC 2021.

Caroline Drouin a été alignée à la charnière pendant le Tournoi féminin et s'est montrée essentielle dans toutes les actions, notamment sur les phases post-plaquage.

Lors du match pour la médaille d'or, la jeune femme de 25 ans a montré son instinct offensif en exploitant une faille dans la défense des Black Ferns Sevens pour marquer un essai solo brillant.

C'est le genre de magie qui aiderait la France en Nouvelle-Zélande l'année prochaine, lorsqu'elle tentera de prendre le dessus sur l'Angleterre, les Fidji et l'Afrique du Sud dans la poule C.

Stacey Fluhler (Nouvelle-Zélande)

C'est le cinquième essai de Stacey Fluhler, marqué avec son fameux sourire légendaire, qui a permis à la Nouvelle-Zélande de mener 19-5 à la mi-temps du match pour la médaille d'or contre la France à Tokyo.

L'une des stars du World Series avant les Jeux, Fluhler était au mieux de sa forme à Tokyo et a marqué des essais importants lors de la demi-finale ainsi que lors de la victoire finale contre la France.

L’Inarrêtable de World Rugby a fait ses débuts en test avec les Black Ferns contre le Canada en juin 2015, et a ensuite joué un rôle de premier plan dans la victoire de la Nouvelle-Zélande à la Coupe du Monde de Rugby 2017 en Irlande.

Stacey Fluhler n'a pas joué de test à XV depuis la fin de l'année 2018, mais avec le tournoi de l'année prochaine qui aura lieu à domicile, elle espère aider la Nouvelle-Zélande à remporter un sixième titre de championne du monde.

Jasmine Joyce (Grande-Bretagne/Pays de Galles)

L'ailier galloise Jasmine Joyce a été un maillon essentiel pour la Grande-Bretagne au Tokyo Stadium.

Elle a marqué sept essais en six matchs, dont un exploit contre la Nouvelle-Zélande, future championne olympique, et a largement contribué à la qualification de la Grande-Bretagne pour jouer la médaille de bronze.

La joueuse vedette des Bristol Bears a également égalé le record olympique du nombre d'essais marqués lors d'une même édition des Jeux (trois) lorsqu'elle a surpassé la défense française pour aplatir deux fois en demi-finale.

La Grande-Bretagne n'a pas réussi à décrocher une médaille à Tokyo, mais les performances de Jasmine Joyce ont prouvé que si le Pays de Galles lui donne suffisamment d'espace à exploiter, elle posera des problèmes aux défenses lors de la RWC 2021.

Alowesi Nakoci (Fidji)

Remplaçante lors des deux premiers matchs des Fidji au Tokyo Stadium, Alowesi Nakoci a marqué un essai lors de sa première sortie olympique, contre le Brésil, et est devenue par la suite l'une des joueuses les plus importantes pour celles qui sont reparties avec la médaille de bronze.

Nakoci a donné le ton de la défaite surprise 14-12 des tenantes du titre en quart de finale, en profitant d’une brèche dans la défense australienne pour marquer le premier essai du match.

La Grande-Bretagne n'a pas été en mesure de contenir la grande et habile arrière dans le match pour la médaille de bronze au cours duquel Nakoci a marqué deux fois, la deuxième étant une échappée qui avait commencé dans ses propres 22.

Quelques minutes plus tôt, elle avait plaqué Joyce pour l’empêcher de marquer, une compétence qu'elle a sans doute maîtrisée en tant qu'arrière à XV. Lors de sa dernière apparition en test, Nakoci a marqué deux essais pour aider les Fidji à battre les Samoa 41-13 et à se qualifier pour leur première Coupe du Monde de Rugby.

Kris Thomas (USA)

La co-capitaine de l’équipe des Etats-Unis Kris Thomas a marqué l'essai le plus rapide de Tokyo 2020 en aplatissant après seulement sept secondes de jeu lors de la demi-finale pour la cinquième place contre la Chine.

C'était le premier des deux essais de Thomas lors de la victoire 33-14, et elle a aidé les États-Unis à se qualifier pour la sixième place au Tokyo Stadium.

Son deuxième essai contre la Chine a été marqué sur toute la longueur du terrain et a rappelé sa fin de match époustouflante contre l'Angleterre lors de la RWC 2017.

Thomas avait marqué quatre essais en cinq matchs en Irlande, et le sélectionneur américain Rob Cain espère qu'elle pourra maintenir sa forme prolifique sur la route de la Nouvelle-Zélande.

Portia Woodman (Nouvelle-Zélande)

Après une série de blessures qui ont mis sa carrière en doute pendant un moment, Portia Woodman a prouvé qu'elle était de retour à son meilleur niveau en marquant cinq essais à Tokyo pour aider la Nouvelle-Zélande à remporter son premier titre olympique en rugby à sept.

Woodman a fait étalage de sa vitesse pour inscrire un doublé en quart de finale contre l'équipe du Comité olympique russe, puis a utilisé sa puissance pour marquer un essai crucial sous les poteaux en demi-finale contre les Fidji.

Pendant le tournoi, l'ailier avait déclaré vouloir chasser le souvenir douloureux de la défaite contre l'Australie lors du match pour la médaille d'or à Rio 2016, et maintenant que c'est chose faite, elle peut se concentrer sur l'obtention d'un autre trophée en 2022.

Woodman a aplati 13 fois le ballon – dont celui qui a été élu Essai de la Décennie en rugby féminin - lors de la victoire des Black Ferns à la RWC 2017, et les fans de la Nouvelle-Zélande espèrent bien qu'elle pourra en ajouter d'autres à son palmarès à domicile.

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