Sean Horan, l'entraîneur qui avait permis à l'équipe féminine de Nouvelle-Zélande de remporter la médaille d'argent aux JO de Rio en 2016, va mener une nouvelle équipe aux Jeux avec la Chine dont il a pris la charge. Profitant de son succès sur le HSBC World Rugby Sevens Series, il a boosté son équipe pour battre une jeune équipe de Hongkong et remporter le tournoi de qualification de Asia Rugby à domicile, à Guangzhou.

La Chine n'avait pas pu se qualifier pour Rio l'année où le rugby à 7 faisait ses débuts sur la scène olympique, mais se prépare à rencontrer les meilleures équipes au monde après ce qu'elle a montré sur ces deux jours de tournoi.

La Chine s'est hissée en finale après avoir battu la Thaïlande 34-0 en demi-finale, montant son total de points du week-end à 180 et en encaissant seulement sept, par Hongkong lors de leur match de poule le samedi.

Avec deux jeunes filles de 17 ans dans son groupe, Hongkong a néanmoins pu se qualifier pour les demi-finales où elles ont battu le Kazakhstan 19-7. Mais en finale, la Chine menait déjà 12-0 à la pause, puis 33-0 à la fin de leur deuxième rencontre du week-end.

De futures joueuses à suivre

Chen Keyi a confirmé tout le bien que l'on pense d'elle depuis déjà un certain temps, inscrivant en tout neuf essais dans le week-end, puis passant quatre transformations. Les autres points de la Chine lors de la finale sont venus de Yang Feifei, Yu Xiaoming, Liu Xiaoqian et Gu Yaoyao.

Tandis que la Chine a ses billets en poche pour Tokyo, Hongkong va devoir tenter sa chance de s'y rendre lors du tournoi mondial de repêchage l'année prochaine. Le Kazakhstan aussi sera dans la même situation après avoir terminé troisième en battant la Thaïlande 17-14 lors de la finale de bronze.

L'entraîneur de Hongkong Iain Monaghan était à la fois déçu du résultat final, mais fier du parcours de son équipe.

« Je suis très satisfait des efforts de l'ensemble du groupe et je suis très fier d'elles », a-t-il dit. « Nous avons pu nous mesurer à la Chine, mais nous n'avons pu bénéficier du rebond nécessaire pour aller au bout. Le sport est cruel parfois, mais félicitations à la Chine car c'est une grosse équipe.

« Nous pouvons garder la tête haute. Nous avons là un groupe de jeunes joueuses qui tutoie l'excellence. Et même s'il y a eu des larmes après la finale, elles ont toutes compris que le chemin était long et que toutes les équipes ne peuvent gagner. Il faut savoir apprendre de ses défaites aussi. »

La qualification de la Chine porte à dix le nombre d'équipes féminines déjà qualifiées pour les JO : le Japon, la Nouvelle-Zélande, les USA, le Canada, l'Australie, le Brésil, la Grande-Bretagne, le Kenya et les Fidji. Les deux dernières places seront attribuées à l'issue du tournoi de repêchage l'année prochaine.

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