Ce jeudi, le So Son Po de Hong Kong accueillait la phase de poules des « Qualifiers » féminins. Le but : déterminer quelle équipe sera promue la saison prochaine en HSBC Sevens World Series. Au moment de décrypter les forces en présence, trois équipes sortaient du lot de part leur expérience. D’une part la Papouasie Nouvelle-Guinée, régulièrement invitée lors des épreuves océaniennes sur le circuit principal. De l’autre le Brésil qui compte dans ses rangs Luiza Gonzalez Da Costa Campos et ses 17 tournois sur le circuit. Enfin le Japon, habitué à ferrailler avec les meilleures nations lors de leur venue en Asie.

Emmenées par leur capitaine Chiharu Nakamura forte de 15 tournois sur le circuit, les Japonaises ont abordé cette phase de poules avec l’expérience qui fait la différence. L’entrée en matière avait tout d’un amuse-bouche idéal pour une mise en jambe avec le Mexique, dévoré en quelques enjambées et percussions bien senties (54-0). Le score est large, le plus large de la journée, et signe déjà la présence des Cherry Blossoms à Hong Kong. Par la suite, ni une vaillante Ecosse (27-19) ni une Belgique rapidement dépassée (34-0) n’ont pu ralentir les coéquipières de Yume Okuroda, véritable chef d’orchestre de cette formation.

Le Brésil passe dans la douleur

Avec trois victoires en autant de matchs, le Japon a frappé fort. Mais il n’est pas le seul. Le Brésil présente également un bilan immaculé au terme de la première journée (3 victoires, 0 défaite). Mais les Sud-Américaines ont connu une journée bien plus compliquée avec deux succès étriqués pour débuter (14-12 face à la Pologne, même score face au Kazakhstan) avant de conclure contre leurs voisines argentines (26-24). Mais les Brésiliennes ont dû puiser dans certaines réserves qui pourraient manquer ce vendredi lors des phases finales.

Le constat est identique pour la Papouasie Nouvelle-Guinée. Les Papouasiennes comptent une défaite concédée face au Kenya, la troisième équipe invaincue de cette première journée, (20-10) et si les deux autres matchs se sont révélés plus simples pour elles, les joueuses océaniennes ont montré des limites qui pourraient s’avérer rédhibitoires pour contrecarrer les plans du Japon, plus que jamais favori pour être promu dans l’élite.