World Rugby confirme que l'Australie et la Nouvelle-Zélande se déclarent prêts à organiser la Coupe du Monde de Rugby Féminin en 2021. Les deux fédérations ont adressé leur dossier de candidature à la fédération internationale de rugby avant la date limite du 10 août.

L'édition 2021 sera la toute première organisée sous une nouvelle forme, passant de 23 à 35 jours de compétition, mettant en avant la santé des joueuses, incorporant des quarts de finale et élargissant les groupes de 28 à 30 joueuses. Ces nouvelles mesures illustrent la volonté de World Rugby d'accélérer le développement du rugby féminin.

En faisant officiellement acte de candidature, ces fédérations ont été invitées à faire part de leur stratégie afin d'accueillir ce tournoi majeur.

Ceci inclus l'organisation d'un tournoi important destiné à jouer un rôle dans la promotion et dans le développement du rugby féminin dans la lignée du plan de développement 2017-2025. Huit objectifs ont été recensés :

  • La stratégie pour ce tournoi et comment les fédérations comptent profiter du succès de la WRWC2017
  • Un modèle financier qui va permettre d'organiser un tournoi avec succès
  • Une stratégie commerciale solide
  • Des stades et des équipements en cohérence avec ce qui est réclamé
  • Des stades dynamiques et un bon volume de fans
  • L'accent mis sur la santé des joueuses
  • Un clair impact du programme Impact Beyond profitant au rugby féminin
  • Une stratégie de promotion et de communication forte pour accompagner la connaissance du rugby féminin ainsi que les ventes de billets

Les dossiers seront suivis d'une évaluation détaillée en fonction des critères ci-dessus. Le Conseil de World Rugby retiendra le meilleur candidat lors de sa réunion du 14 novembre 2018 à Dublin.

« Nous sommes heureux de voir que l'Australie et la Nouvelle-Zélande – deux terrains propices au rugby féminin – se sont déclarés candidats pour organiser la Coupe du Monde de Rugby Féminin en 2021 », a salué Bill Beaumont, le président de World Rugby.

« C'est particulièrement excitant de constater que ces deux candidats disposent d'un solide soutien financier de la part de leur gouvernement, ce qui souligne l'importance et l'attractivité de la Coupe du Monde de Rugby Féminin en tant que moteur socio-économique. Cet excellent soutien, associé à des retours positifs formulés par les autres fédérations intéressées, reflète l'enthousiasme et l'élan mondial témoignés en faveur du rugby féminin.

« L'édition 2017 en Irlande a rencontré un succès phénoménal et je suis persuadé que les deux fédérations feront tout pour aller encore plus loin grâce notamment à ce nouveau format de compétition. »

La Coupe du Monde de Rugby Féminin 2017 a été la plus suivie, la plus regardée et celle qui a suscité le plus d'engagement sur les réseaux sociaux dans le monde entier.

L'édition 2017 a suscité 45 millions de vues sur internet et atteint plus de 70 millions au cours des cinq jours de match. Plus de 750 000 fans de 230 pays ont visité le site internet officiel www.rwcwomens.com, soit plus de 58% de nouveaux fans, ce qui établit de nouveaux records en termes d'engagement sur les contenus multilingues de la Coupe du Monde de Rugby Féminin.