Pour la deuxième année, le tournoi qualificatif pour l’accession aux World Series se déroulait en marge du tournoi de Hong-Kong. Et, comme l’an passé, l’Afrique du sud était en finale. De nouveau face à une équipe asiatique. Battues par le Japon la saison dernière (22-10), les Springboks Women ont vécu pareille déconvenue face à la Chine de Chen Keyi (31-14).

Après une première période où les fautes de mains ont été aussi nombreuses que les plaquages manqués (50 % de réussite seulement), les deux équipes n’avaient pas réussi à faire de différence notable (12-7). Mais, déjà, Chen Keyi avec un doublé, avait mis un coup sur la tête aux Springboks Women. Son interception conclue entre les perches en milieu de deuxième période a définitivement clôt tout suspense.

« Ça fait tellement de bien, confiait l’héroïne de la rencontre après le coup de sifflet final. Nous avons travaillé extrêmement dur pour en arriver là. Nous sommes ravies. » Et il y a de quoi puisque, grâce à ce succès, la Chine sera invitée sur le circuit principal toute la saison prochaine!

La Belgique attend son heure

À l’image de l’Afrique du sud, battue pour la deuxième fois de suite en finale, la Belgique a buté sur le même écueil que la saison passée. Les coéquipières de Cécile Blondiau ont été étouffées par l’agressivité des Chinoises qui ont clairement dominé ces deux jours de compétition.

Mais les BelSevens ont progressé comme l’a signalé avant le tournoi le coach de la sélection Guillaume Mundele. « Ce qui a d'abord changé, c'est la profondeur du banc, confie le manager qui a également pu observer une amélioration notable du jeu pratiqué. Nous avions des éléments du plan de jeu que l'on n'optimisait pas beaucoup. Nous avons axé notre préparation sur ces phases de jeu. »

Avec des jeunes espoirs qui poussent, la Belgique peut voir l’avenir avec sérénité. Et reviendra, à coup sûr, la saison prochaine avec l’envie de franchir les demi-finales et d’aller chercher ce billet pour le HSBC World Rugby Women Sevens Series. Et, bonne nouvelle, ils ne tomberont pas sur Chen Keyi qui se frottera à l’élite du rugby à sept mondial avec la sélection chinoise.