Dans un BC Place Stadium de Vancouver comble, les équipes disputent leur deuxième tournoi en une semaine après l’étape de Las Vegas remportée par les Etats-Unis. Après tant d’efforts, les effectifs sont logiquement usés. Une situation propice aux surprises. Celle-ci ne viendra pas de l’équipe de France. En grande difficulté, les coéquipiers de Veredamu ont semblé éreintés dès leur entrée dans la compétition avec une défaite inaugurale face au Kenya après avoir été contraints de défendre une grande partie de la rencontre (14-7). Ce revers sonnait déjà le glas des espoirs tricolores puisque l’adversaire suivant, les Fidji, n’allait laisser aucune chance aux hommes de Jérôme Daret (38-7). Démobilisés et surtout sans énergie, les Français n’ont pas pu sauver l’honneur face à l’Espagne, décrochant simplement un match nul grâce à un doublé salvateur de Gabin Villiere, le seul Bleu capable de faire des différences dans la défense adverse (12-12). Une nouvelle fois, l’équipe de France ne verra pas les quarts de finale de la Cup.

Toit fermé, jeu débridé

Pourtant les conditions de jeu sont idéales à Vancouver. Interrogé après la victoire de la Nouvelle-Zélande sur l’Afrique du Sud, le capitaine des Black Sevens Scott Curry a confirmé tout le plaisir pris dans cette enceinte canadienne. « C'est un stade vraiment génial, super pour le jeu rapide et les conditions vont rester identiques tout le week-end. Le public est génial aussi et pousse derrière sa sélection nationale. C’est bon de voir ça. » Si Scott Curry parle des conditions, c’est parce que le toit de ce BC Place Stadium est fermé. Ce qui en fait une caisse de résonance magnifique pour les supporters et un accélérateur de jeu sur la pelouse. Une situation parfaite pour les équipes joueuses telles que les Fidji ou la Nouvelle-Zélande qui a réalisé un premier tour de haute volée en corrigeant notamment l’Afrique du Sud, certes privée de plusieurs cadres (14-33). Cette démonstration de force de la part des coéquipiers de Joe Ravouvou a marqué les esprits, tout comme la folle remontée de l’Australie qui a passé un 26-0 aux Etats-Unis en deuxième période pour s’imposer à l’arrachée (31-21) et accrocher un billet pour les quarts de finale in extremis devant le Canada.