À un mois des jeux du Commonwealth, de nombreuses formations ont décidé de faire tourner leur effectif lors de cette étape américaine à Las Vegas. De quoi rabattre les cartes dans la ville du jeu. Les premiers à en profiter sont les hôtes. Troisièmes l’an passé sur cette même pelouse, les coéquipiers de Perry Baker ont profité de ce retour sur leurs terres pour se ressourcer et marquer leur territoire face aux Samoa (12-26). Un simple apéritif avant de s’offrir un festival face à l’Australie, corrigée par des Eagles transcendés devant leur public (7-28).


A l’image des Américains, ce sont les outsiders qui ont tiré leur épingle du jeu dans cette première journée de compétition. Difficile vainqueur de l’Ecosse en ouverture (19-21), l’Argentine a été l’autre grand gagnant de cette journée en disposant de la Nouvelle-Zélande grâce à un jeu alerte et dynamique (19-26).

Mais la Nouvelle-Zélande n’a pas été la seule équipe en difficulté. Les favoris ont dû se contenter des miettes en faisant jouer leurs rotations à l’image de l’Afrique du sud qui a pu compter sur un doublé de Soyizwapi pour se défaire in extremis du Pays de Galles (26-21) puis du Canada grâce à une défense de fer dans les dernières minutes (19-12).

La France joue son va-tout

Dans cette partie de poker menteur, l’équipe de France peut tirer son épingle du jeu. Vainqueurs du Kenya pour leur entrée dans le tournoi (14-19), les Bleus ont pu compter sur un doublé de Valleau pour se mettre en bonne position pour atteindre les quarts de finale. Placés dans la même poule que la Russie et les champions olympiques fidjiens, les coéquipiers de Paulin Riva ont cédé face aux joueurs du Pacifique qui sont les seuls favoris à avoir assumé leur statut jusqu’au bout (31-5). Tout se jouera donc lors du troisième et dernier match pour les Tricolores. Il faudra s’imposer face à la Russie pour rejoindre le Top 8 et s’offrir deux dernières journées palpitantes.