La grande famille du rugby est attristée d'apprendre le décès de Sir Nicholas Shehadie, un géant du rugby australien, qui a été moteur dans la création de la Coupe du Monde de Rugby.

Sir Nicolas est décédé à Sydney dimanche 11 février à l'âge de 91 ans, entouré de son épouse, l'Honorable Marie Bashir (ancienne gouverneure), et de ses enfants Michael, Susan et Alexandra.

Honoré en Australie et dans le monde entier en tant que joueur (pilier) et homme politique, Sir Nicolas a été distingué sur les terrains en tant que capitaine de l'Australie. Au cours de sa carrière internationale, il a représenté les Wallabies lors de 30 tests (entre 1947 et 1958).

Il a été aussi bien un joueur de rugby reconnu qu'un homme public respecté, servant en tant que Maire de Sydney avant d'être élu président de l'Australian Rugby Union en 1980. Il est resté en poste jusqu'en 1987 et a représenté l'Australie au conseil d'administration de l'IRB.

Dans un cadre plus général, son immense contribution en tant que membre du Conseil de l'IRB sera reconnue par beaucoup comme étant novatrice. Il a été l'un des moteurs derrière la création de la Coupe du Monde de Rugby, révolutionnant le rugby moderne.

En 2008, Sir Nicolas a reçu le Vernon Pugh Award pour Services Rendus pour sa contribution au rugby. En 2011, il a été intronisé au World Rugby Hall of Fame en tant que l'un des fondateurs, des pionniers et des légendes de la Coupe du Monde de Rugby.

« Aujourd'hui nous pleurons la perte d'un grand joueur, d'un grand leader, d'un visionnaire et d'un gentleman dont l'héritage pour les fans de rugby du monde entier est la Coupe du Monde de Rugby », a déclaré Bill Beaumont, le président de World Rugby.

« Sir Nicolas a été un incroyable administrateur mu par la passion et la détermination qui ont conduit à son énorme contribution au rugby en Australie comme dans le monde entier, à un moment charnière de l'histoire de notre sport.

« Les pensées de la grande famille du rugby vont à sa famille, à ses amis et à la communauté rugby d'Australie dans ces moments difficiles. »