Vancouver, le 13 mars 2016. Il faut remonter presque deux ans en arrière pour voir la trace d’une victoire néo-zélandaise sur le circuit mondial. Une éternité pour une nation qui a régné sur le rugby à 7 mondial durant de nombreuses années. Finalistes la semaine passée à Dubai, les Black Sevens ont finalement retrouvé le goût sucré du succès ce dimanche au Cap en battant l’Argentine en finale (38-14).

Une victoire amplement méritée pour une équipe qui a dû affronter un parcours du combattant. Après avoir vaincu l’Australie dans un véritable huitièmes de finale samedi soir, les Néo-Zélandais ont surpris l’Angleterre en quart de finale grâce à un essai de Ravouvou à moins d’une minute du terme (12-17) pour s’offrir une demi-finale de rêve face aux Blitzboks.

Là encore, c’est au terme d’une fin de match échevelée que les Black Sevens ont réalisé un authentique exploit en sortant les n°1 mondiaux, devant leur public, avec un essai de Webber dans les dernières secondes sur un service de… Ravouvou (12-19). Suspendu trois matchs samedi, la star néo-zélandaise a changé le visage de son équipe. A partir de là, la finale face à des Argentins qui ont profité d’un tableau très ouvert pour atteindre les sommets semblait être une formalité. Elle l’a été pour les Black Sevens qui ont déroulé leur jeu

Les Bleus ont semé des promesses

Surpris par les Néo-Zélandais devant leur public, les Blitzboks de Senatla ont fini sur une bonne note face au Canada en décrochant la médaille de bronze au terme d’un match plus serré qu’attendu (19-17). Cette médaille de bronze, l’équipe de France n’a jamais pu l’espérer. Opposés aux Canadiens en quart de finale, les Bleus sont passés à côté de leur match (35-7) avant d’être dominés par les Américains en match de classement (12-29).

Deux revers cinglants qui ont propulsé les Tricolores à la septième place du tournoi mais qui ne doivent pas faire oublier la bonne première phase des Français qui ont notamment montré face au Kenya des vertus de courage et d’abnégation prometteuses pour l’avenir. Désormais huitièmes mondiaux, les coéquipiers de Paulin Riva peuvent espérer obtenir des groupes plus abordables à l’avenir et atteindre régulièrement les quarts de finale. Des promesses pour des progrès.