Ils étaient 28 à se retrouver pour le lancement officiel de la première étape Hommes et Femmes du HSBC World Rugby Sevens Series, la veille du coup d'envoi du Emirates Airline Dubai Rugby Sevens. Un tournoi qui se trouve opportunément sur la route de la Coupe du Monde de Rugby à 7 2018 de San Francisco.
Une saison qui va compter pour la RWC7s
Dubaï se présente comme une rampe de lancement de sept mois intensifs pour le rugby à 7 où les équipes masculines et féminines vont tenter d'obtenir des points importants qui pourront leur servir pour la RWC7s.
Pour les hommes, les points obtenus sur les sept premiers tournois de la saison seront ajoutés à leur total de points issu de la saison passée 2016-2017 afin de déterminer leur place à San Francisco.
Pour les femmes, le total des points obtenu à l'issue de la saison 2016-2017 sera ajouté à ceux des deux premiers tournois de Dubaï et Sydney fin janvier.
Le tournoi féminin de Dubaï débute le jeudi 30 novembre sous le règne de la Nouvelle-Zélande. L'équipe d'Allan Bunting n'a perdu qu'une seule des 30 rencontres sur l'ensemble de la saison 2016-2017. De fait, les Black Ferns Sevens ont remporté cinq des six tournois de la saison et ont terminé avec 116 points en tout.
L'équipe va bénéficier de deux atouts de poids avec la Joueuse de Rugby à 7 de l'Année Michaela Blyde et la Joueuse World Rugby de l'Année, Portia Woodman.
« Je pense qu'elles sont déjà une source d'inspiration pour beaucoup de filles », assure leur coach Allan Bunting. « Elles sont allées recevoir leur prix à Monaco et elles sont revenues en pleine confiance. Elles sont un exemple pour nos filles en Nouvelle-Zélande car comme elles vous pouvez être une élève dans une école lambda et être amenée à représenter votre pays sur la scène internationale un jour. »
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La capitaine de l'équipe du Canada, Ghislaine Landry, qui a mené son équipe au titre à Sydney en 2017, espère gommer son faux pas de la saison passée où les Canadiennes avaient terminé à la 6e place à Dubaï, après avoir été battues par la Russie en quart de Cup, 17-7.
« C'est important de prendre un bon départ », dit-elle. « Il faut prendre les points dès le début et, si vous y pensez bien, il n'y a que cinq étapes cette année sur le circuit, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de temps à perdre. Dubaï ne nous a pas tellement réussi ces dernières années, alors on verra... »
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Chez les hommes, l'Afrique du Sud débarque avec le statut de favori après avoir remporté la saison passée dont cinq tournois. L'équipe de Neil Powell règne sur le tournoi des Émirats après avoir battu les Fidji 26-14 l'année dernière.
« On ne peut sous-estimer personne », assure le coach Neil Powell. « Certes nous sommes les champions en titre, mais nous avons une responsabilité par rapport à ça. »
L'Angleterre, finaliste de la dernière saison, va tenter de réduire l'écart de 32 points avec les Blitzboks. Sur le terrain, les hommes de Simon Amor auront les cheveux rasés, en témoignage d'une œuvre de charité. A Dubaï l'an passé, ils avaient été stoppés net en demi-finale par les Fidji (31-12). Mais en 2015, ils étaient en finale.