Ce week-end marque le début du Asia Rugby Sevens Series entre les huit meilleures équipes de la région. Seulement les deux meilleures se qualifieront à la fois pour le tournoi de qualification 2018 du HSBC World Rugby Women's Series à Hong Kong, mais aussi pour la Coupe du Monde de Rugby à 7 2018 à San Francisco.

L'équipe féminine de Hong Kong espère faire mieux qu'en 2016 où elle avait terminé à la troisième place derrière le Japon et la Chine. Elle espère gagner assez de points au terme de ce premier tournoi ce week-end en Corée ainsi que lors du second qui aura lieu au Sri Lanka les 4 et 5 octobre afin de pouvoir se qualifier pour San Francisco 2018.

Cette qualification serait une apothéose pour le rugby féminin de Hong Kong qui a vécu une année incroyable notamment marquée par la toute première participation de l'équipe à la Coupe du Monde de Rugby Féminin à Dublin et Belfast. Une expérience qui devrait servir aux septistes puisque la plupart des filles figuraient déjà sur les feuilles de match en Irlande en août 2017.

Après une grosse année

« Nous ne nous sommes retrouvé que depuis deux semaines, mais les filles ont déjà très bien travaillé », a expliqué le coach. « On va un peu dans l'inconnu avec peu de temps de préparation, mais les filles montrent beaucoup d'envie de jouer ce week-end. »

Natasha Olson-Thorne, Aggie Poon Pak-yan, Colleen Tjosvold et Lindsay Varty sont de retour sur les terrains après la Coupe du Monde en Irlande. La Française d'origine Amélie Seurre n'a pas été retenue. « Ce que nous avons eu à faire c'est juste de remettre les filles dans le bain ; on n'avait pas le temps de les préparer plus pour le 7 », concède l'entraîneur.

« Il s'agit plus de les mettre dans un bon état d'esprit et de leur donner l'envie. La plupart ont eu une grosse année avec la Coupe du Monde. Elle s'y sont bien débrouillé et leur expérience va leur servir dans ce tournoi. J'attends d'elles qu'elles montrent la même détermination qu'en Irlande. »

Hong Kong jouera la Corée, le Sri Lanka et la Chine dans la Poule B, tandis que le Japon, tenant du titre, affrontera la Thaïlande, Singapour - respectivement médaillés d'or et d'argent de rugby à 7 aux récents South-East Asia Games – et le Kazakhstan dans la Poule A.

« Le Asia Rugby Sevens Series est d'un autre niveau par rapport aux South-East Asia Games », admet l'entraîneur de Singapour, Wang Shao-Ing. « En plus, nous ne sommes pas tombés dans une poule facile. Les équipes vont vouloir toutes montrer qu'elles ont progressé par rapport à l'an passé. »

L'an passé justement, Singapour avait terminé à la 5e place après les trois étapes de la compétition et avait décroché la Plate. Si les deux meilleures équipes se qualifieront à la fois pour le tournoi de qualification 2018 du HSBC World Rugby Women's Series à Hong Kong, mais aussi pour la Coupe du Monde de Rugby à 7 2018 à San Francisco, les quatre équipes les mieux classées disputeront les Asian Games en Thaïlande l'année prochaine.

Les hommes aussi seront à Incheon

En parallèle de la compétition féminine, Incheon accueillera également le deuxième tournoi de la compétition masculine. Le Japon a remporté la première manche à Hong Kong trois semaines auparavant, battant le pays hôte 19-12 en finale de Cup à Kings Park. Le Japon mène de 12 points au classement. Avec 10 points, Hong Kong se trouve juste derrière, suivi de la Corée avec 7 points.

La Chine, le Sri Lanka et Taïwan joueront le Japon dans la Poule A tandis que la Poule B sera composée de Hong Kong, de la Corée, de la Malaisie et des Philippines.

Une fois que les deux qualifiés de la zone Asie seront connus à la mi-octobre, il n'y aura plus que cinq places pour les hommes et trois pour les femmes à occuper pour la RWC7s 2018.

L'Océanie, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud seront les trois dernières régions où se joueront les qualifications pour la RWC7s 2018. L'ensemble des équipes sera alors connu au mois de janvier 2018.