World Rugby a dévoilé les résultats de son programme 2016 de sensibilisation et de dépistage anti-dopage, le programme le plus scientifique et le plus complet jamais mis en œuvre dans le sport. Celui-ci a été mené en partenariat avec les fédérations membres ainsi que les organisations nationales et régionales de lutte contre le dopage. Il a permis de conduire 2 387 tests d'urine et d'échantillons sanguins auprès des quinzistes et septistes, hommes et femmes.

Les points importants du programme :

  • Un programme efficace axé sur les risques, prenant en compte à la fois le contrôle et la sensibilisation
  • 2 387 tests durant l'année, dont 77% menés hors compétition
  • 1 289 tests sur des joueurs de rugby à sept ont été menés avant les Jeux Olympiques
  • Les tests ont concerné 65 pays
  • 47% des échantillons collectés ont été soumis à des tests plus approfondis pour déterminer l'action d'agents stimulant d'érythropoïèse, d'hormones de croissance ou de facteurs de libération d'hormones de croissance
  • Neuf cas ont été relevés en infraction avec les règles anti-dopage durant cette période
  • Le programme de sensibilisation Keep Rugby Clean a été dispensé à 6 400 joueurs et staff d'équipes
  • La conservation d'échantillons sur le long terme permettra des analyses ultérieures

De manière significative, 77% de l'ensemble des tests ont été conduits en dehors de tout cadre de la compétition et coordonnés à une base de données. Au total, 221 échantillons de sang ont été collectés. 47% de tous les tests (à l'exception des passeports biologiques) ont nécessité des analyses plus poussées.

Parmi les points forts du programme 2016, un programme de 1 289 prélèvements pré-olympiques, dont 83 % en dehors de toute compétition. Chaque joueur qui a participé à Rio 2016 a été contrôlé en moyenne 2,3 fois entre le 1er janvier et le moment de leur entrée dans le village olympique.

Keep Rugby Clean: Namibia's Arthur Bouwer
On Keep Rugby Clean day at the World Rugby U20 Championship, we talk to Namibia's Arthur Bouwer who received a four year ban for doping back in 2016

En complément, World Rugby a mené une opération de sensibilisation directe à 1 400 joueurs au travers de son programme Keep Rugby Clean, tandis que près de 5 000 autres joueurs ont suivi les modules de formation en ligne.

La campagne anti-dopage continue à atteindre de nouveaux joueurs au travers des réseaux sociaux de World Rugby, du site internet de Keep Rugby Clean ainsi que des nouveaux films produits en cours d'année à revoir ici.

« Le dopage est actuellement l'une des plus grandes menaces pour l'intégrité du sport et World Rugby continue à s'engager à protéger les athlètes propres grâce à des contrôles pertinents et une sensibilisation basée sur les valeurs », explique Bill Beaumont, le président de World Rugby.

« Notre programme anti-dopage 2016 reflète cet engagement. Il s'agit du programme le plus ciblé et le plus scientifique que nous ayons conduit jusqu'alors. Toutefois, il n'y aura aucune compromission, nous continuerons à poursuivre les tricheurs et à former les jeunes joueurs au fait qu'il n'y a pas de chemin facile pour arriver au sommet. »

CLIQUER ICI POUR CONSULTER LE RAPPORT 2016 DE WORLD RUGBY

« World Rugby s'est engagé sur des contrôles anti-dopages efficaces et axés sur les risques », a ajouté Mike Earl, directeur général de l'Antidopage à World Rugby. « Nous prenons notre rôle très sérieusement pour que les joueurs, à tous les niveaux du jeu, comprennent l'importance d'une compétition propre et que ceux qui ont triché soient repérés et exclus de notre sport. Le rugby est fier de travailler avec nos collègues des organismes antidopage et d'accompagner l'instance mondiale pour nous assurer des meilleures standards dans le rugby mondial. »