Les Fiji Warriors et les Junior Japan ont tous deux décroché le bonus lors de leur dernier match du World Rugby Pacific Challenge qui s'est terminé à l'ANZ Stadium de Suva, Fidji. Les Junior Japan ont remporté leur deuxième victoire du tournoi face au Tonga A (42-33) avant que les Fiji Warriors battent les Samoa A 48-25.
Fuala Makisi est devenu le deuxième n°8 du Japon après Tevita Tatafu à inscrire un triplé, tandis que l'impressionnant Fidjien Lepani Raiyala a enflammé le tournoi.
Les Junior Japan ont infligé 11 essais au Tonga A pour terminer à la deuxième place du Pacific Challenge. Pourtant, les Tonga A avaient débuté la rencontre à fond en menant 12-0 après huit minutes de jeu grâce à deux essais du centre Paki Afu et de l'arrière James Faiva. Ce à quoi les Japonais ont répliqué par trois essais coup sur coup en dix minutes avant la demi-heure de jeu.
« Nous avons travaillé très dur pendant les 80 minutes », a déclaré le capitaine des Junior Japan Kosuke Horikoshi. « Chaque joueur a vraiment pris plaisir à jouer et c'est pour cela que nous avons gagné. Bien que nous soyons venus ici pour remporter le tournoi, nous terminons finalistes et c'est bien aussi car jamais auparavant nous avons terminé si haut. »
Quand aux Fidjiens, ils auront abordé ce dernier match face aux Samoa A en sachant que le titre leur revenait, à moins d'un cataclysme similaire à une défaite de plus de trente points d'écart. Le match a néanmoins été très serré, du moins jusqu'à la demi-heure de jeu, avec les Fidji qui ne menaient qu'avec quatre points d'avance (10-6).
« Mener ces gars-là et défendre le titre a été un réel honneur », a assuré Mosese Voka. A l'inverse, le capitaine des Samoa A ne cachait pas sa déception de terminer à la dernière place de la compétition. « Même si le tableau d'affichage peut laisser penser que c'était un match à sens unique, c'était un combat en réalité très engagé et je suis sûr que les Fidjiens seront d'accord avec moi », a confié Faapale. « Perdre trois matches n'a rien de glorieux et nous devons en tirer les conséquences et nous remettre au travail. C'est très décevant pour nous. »