Au début du mois d’octobre, 12 étudiantes représentant 11 pays se sont retrouvées à Paris pour assister au Capgemini Women in Rugby Leadership Summit 2023.

Organisé en marge de la Coupe du Monde de Rugby 2023 dans le cadre magnifique du Campus Serge Kampf Les Fontaines, le sommet de deux jours a permis à une douzaine de participantes au programme Capgemini Women in Rugby Leadership 2022 et 2023 de se réunir, de partager les meilleures pratiques et de créer un réseau.

Les élèves sélectionnées ont été invitées à présenter les projets qu’elles ont menés dans leur fédération tandis qu’un atelier était consacré aux défis auxquels les participantes ont été confrontées dans le cadre de ce travail.

La responsable du rugby féminin de World Rugby Sally Horrox a participé à un panel sur le leadership aux côtés des représentants de Capgemini et de la championne du monde de rugby 2014 Rachael Burford, actuelle responsable du rugby féminin au sein de l’International Rugby Players.

De nombreux sujets ont été abordés, tels que les styles et les valeurs de leadership, l’importance de la diversité dans les postes de gouvernance et la possibilité d’évolution de carrière

Lors de l’atelier sur les défis rencontrés par les participantes, les étudiantes ont été invitées à élaborer un plan d’action qu’elles mettront en œuvre au sein de leur fédération à l’avenir.

Les organisateurs du sommet suivront les avancées de ces plans d'action à l'avenir, et les universitaires présentes ont été encouragées à les partager avec leurs anciennes camarades des programmes Capgemini Women in Rugby Leadership de 2022 et 2023 qui n'étaient pas présentes à Paris.

Loin des salles de classe, les étudiantes ont été invitées à dîner à l’occasion d’une croisière sur la Seine et ont assisté à la victoire 36-14 de l’Irlande contre l’Écosse au Stade de France.

Il faut espérer que ce genre d’événements contribue à renforcer les liens entre les étudiantes et à créer un véritable réseau pour les participantes au programme.

Pour Kanisha Vincent, participante en 2022, originaire de Trinité-et-Tobago, son expérience à Paris a renforcé son enthousiasme pour le programme et ce qu'il peut lui apporter.

« En tant que nouvelle venue dans le programme l'année dernière et en tant qu’ancienne cette année, les contributions de World Rugby et du Capgemini Women in Rugby Leadership sont encore et toujours inestimables », a-t-elle déclaré.

« L'approche pratique des ateliers en petits groupes et des débats d'experts a été instructive. De plus, le brainstorming et la recherche de solutions que l’on a pu faire ont été très intéressants et stimulants. »

« En plus, le cadre était magnifique, c’était incroyable ! »

Natasha Olsen, de la promotion 2022, a ajouté :  « Il est toujours bon de se retrouver avec des femmes de différents pays, qui ont des vies différentes mais qui ont en commun la même passion pour le rugby. C'est une occasion unique d'apprendre et de rentrer chez soi plus inspirée, avec de nouvelles idées et de nouveaux objectifs.

« C’était très précieux d'entendre Sally Horrox parler du rugby féminin dans une perspective mondiale, afin que chacune d’entre nous, dans toutes les régions, nous puissions comprendre notre rôle dans ce domaine et aller dans la même direction, toutes ensemble.

« Les experts de Capgemini dans différents domaines nous ont aidées à voir comment améliorer des compétences spécifiques pour le travail que l’on fait dans nos pays. C’est toujours bon d'apprendre et d'être en contact avec des gens qui sont reconnus dans ce qu'ils font et qui aiment partager leur expérience. »

« Le travail qu'Anne Grumelard a accompli pour et avec les étudiantes est extraordinaire. Elle organise tout pour que l’on puisse profiter des moments passés ensemble, en nous amusant, en apprenant les unes des autres et en découvrant le rugby féminin et le rôle que nous jouons dans notre sport, au niveau local et mondial. »

« L’ambiance de la Coupe du Monde de Rugby a totalement dynamisé tous les aspects du sommet », a déclaré Jessica Dombrowski.

« Le fait d'avoir un groupe plus restreint a rendu les choses plus intimes, ce qui a permis d'organiser des ateliers de réflexion plus bénéfiques et des discussions interactives. Je pense que le groupe et moi-même avons appris à bien nous connaître, et tout le monde a déjà prévu de poursuivre le travail qui a été entamé. »

« Plus que toute autre événement à ce jour, ce groupe était spécial et m'a vraiment enthousiasmée pour l'avenir du rugby féminin. »