Le Kazakhstan espère conserver son précieux palmarès au sein de l'Asia Rugby Women's Championship lorsqu'il affrontera le Japon lors de la finale de 2023 à Almaty dimanche 28 mai.

Aucune équipe n'a remporté plus de cinq titres de ce tournoi féminin que le Kazakhstan, même si le Japon ferait jeu égal avec lui en cas de victoire au Complexe d'entraînement sportif d'Almaty.

Les Kazakhs s'étaient préparées pour la première manche de mardi - leur premier test à domicile depuis huit ans - en effectuant une série de stages dans le sud du pays, ainsi qu'en s'entraînant aux côtés de l'équipe nationale masculine.

Ces oppositions ont porté leurs fruits face à Hongkong China, puisque le Kazakhstan a inscrit cinq essais pour remporter un match passionnant (27-23) à Almaty.

Cette victoire a permis aux Kazakhs de se qualifier pour les matchs de dimanche ainsi que pour le WXV en octobre, mais rien n'est encore fait. Les Nomads veulent terminer le tournoi avec une sixième couronne du tournoi féminin et la première depuis 2014.

« Nous accueillons le tournoi asiatique à la maison. C'est déjà un grand pas en avant », souligne la sélectionneuse du Kazakhstan, Anna Yakovleva.

« La fédération kazakhe a créé toutes les conditions pour une bonne préparation et nous ne pouvons pas décevoir tous ceux qui croient en nous.

« C'est le 12e tournoi [féminin] organisé en Asie, et nous avons déjà remporté cinq titres. Nous aimerions perpétuer la tradition des victoires en Asie !

« Oui, notre équipe est très jeune, mais nous ferons de notre mieux pour réaliser une bonne performance. »

Le trois-quarts centre Lyudmila Sherer ajoute : « Le championnat d'Asie est très important pour nous. Nous voulons conserver notre place au sommet du continent asiatique ! »

Sherer est l'une des joueuses les plus expérimentées de l'équipe kazakhe, puisqu'elle a fait ses débuts internationaux en novembre 2009, inscrivant quatre essais lors d'une victoire 58-14 contre Hongkong China.

Elle fait l'éloge du travail effectué lors des camps de préparation, suggérant « qu'il était important de s'entraîner ensemble, [pour acquérir] la confiance nécessaire pour jouer jusqu'au bout et tout laisser sur le terrain ».

La trois-quarts centre estime également que le fait de jouer à domicile donnait à l'équipe « plus de confiance » et elle est impatiente de se mesurer à certaines des meilleures équipes du monde lors du WXV en octobre.

Le vainqueur de la finale de dimanche se qualifiera pour le WXV 2, qui aura lieu au Cap, tandis que le perdant participera au WXV 3.

« Pour notre équipe, chaque tournoi est très important », rappelle Sherer. « De plus, nous voulons jouer dans le nouveau tournoi WXV et montrer nos techniques et faire plaisir à nos fans. »

Yakovleva complète : « Ce nouveau tournoi de rugby est très intéressant pour nous, et nous aimerions tester nos forces pour jouer à un nouveau niveau avec d'autres équipes d'autres continents.

« C'est un grand pas pour le rugby féminin à XV. »

La rencontre de dimanche entre les deux équipes sera la première depuis 2015, lorsque le Japon s'était imposé 27-12 à Fukuoka.

Cette victoire était la première des Sakura XV contre le Kazakhstan en huit occasions et leur avait permis de décrocher leur deuxième titre de championne de l'Asia Rugby Women's Championship.

Le Japon a ensuite conservé sa couronne en 2016 et 2017. Les Japonaises ont ainsi remporté les trois précédents tournois auxquels elles ont participé.