Amy Turner se réjouit de pouvoir rencontrer « un grand nombre de professionnels ambitieux » dont l'objectif est « d'apprendre et d'évoluer afin d'offrir un meilleur niveau de jeu » lors de la conférence des entraîneurs du festival du Tournoi des Six Nations féminin U18.
Les entraîneurs et les officiels de match de toute l'Angleterre et des six pays participants se réuniront au Wellington College dans le Berkshire, en Angleterre, vendredi 14 avril, pour le début de la conférence qui durera deux jours.
Les participants entendront un certain nombre d’intervenants, parmi lesquelles Amy Turner, l'entraîneure en chef des Harlequins féminines, la professeur Camilla Knight, la responsable du Centre d'excellence d'England Rugby Emily Mumford, et la préparatrice physique de l'équipe féminine des moins de 18 ans d'England Rugby, Emily Pratt.
La conférence vise à partager les meilleures pratiques entre les personnes travaillant dans les filières féminines en Angleterre et dans les six nations, afin de s'assurer que les jeunes filles scolarisées puissent pratiquer le rugby dans un environnement ludique et en toute sécurité.
« La qualité des entraîneurs au niveau amateur, dans les filières de développement ou au niveau élite aura un impact énorme sur la qualité globale du système, l'engagement et l'expérience », explique Don Barrell, responsable des filières et des programmes de performance à la fédération anglaise de rugby (England Rugby).
Amy Turner, qui a remporté 58 sélections pour les Red Roses et qui est une ancienne sélectionneuse de l'équipe féminine U20 de l'Angleterre et une ancienne participante au programme de stages pour entraîneures de la Coupe du Monde de Rugby 2021, est impatiente de partager ses propres expériences avec les personnes présentes.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi la conférence était si importante pour elle, elle a répondu : « [Passer] quelques jours avec beaucoup de professionnels ambitieux qui essaient d'apprendre et d'évoluer pour offrir un meilleur niveau dans le rugby, je pense que c'est colossal et j'en tire une grande fierté.
« Pour moi, être en mesure d'apporter quelque chose à un groupe d'entraîneurs et de membres du staff est très important. Faire les choses correctement, leur donner un cadre pour me poser des questions sur mes philosophies et sur la façon dont je présente certains éléments du jeu, je pense que c'est la clé des meilleures pratiques pour le rugby national. »
AIDER À COMBLER LE FOSSÉ
Turner est reconnaissante des chances qui lui ont été données par l'Angleterre, les Harlequins et dans le cadre du programme de stages pour entraîneures de la Coupe du Monde Rugby 2021. Désormais, elle espère pouvoir aider les participants du Berkshire à passer à l'étape suivante de leur propre carrière.
« Je suis arrivée là où je suis parce qu'on m'a offert des opportunités, que j'en ai profité et que j'ai travaillé dur pour y arriver », ajoute-t-elle.
« Si je peux être le déclic pour une personne qui travaille très dur, qui cherche des opportunités, qui veut apprendre, si je peux lui donner quelque chose en retour qui l'aide à combler ses lacunes en matière de connaissances ou à postuler à un emploi, qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, je pense que c'est vraiment ce qui compte le plus. »
Selon Don Barrell, l'organisation de la conférence pendant le Tournoi des Six Nations féminin U18, dont la deuxième journée s'achève au moment où débute la troisième journée de matchs, est une « démarche vraiment unique ».
« Ce qui est bien, c'est que la conférence sur le développement des entraîneurs se déroule en plein milieu de ce qui est un festival de développement unique et très important », dit-il.
« Cela place ce qui serait normalement une conférence théorique en plein milieu de ce qui est plutôt axé sur la pratique, ce qui est très bien. C'est une démarche vraiment unique.
« Je pense que l'autre avantage de cette conférence est qu'elle s'adresse uniquement aux professionnels qui travaillent et s'engagent dans le domaine du rugby féminin.
« En ce qui nous concerne, cette conférence remplit deux fonctions. D'une part, elle permet de se retrouver et d'aider les participants à créer un très bon réseau entre collègues, [à] se déplacer et à partager leurs pratiques.
« Et je pense que la deuxième chose, c'est que ça nous permet de nous pencher sur certaines nuances. Ce que nous essayons de clarifier, c'est où se situe le coaching, le coaching ? Où en sont la pédagogie, la compréhension et les bonnes pratiques ?
« Et ensuite, où est la nuance ? En quoi devons-nous être différents lorsque nous travaillons avec des adolescentes ? Devons-nous créer des éléments de compréhension différents ?
« Les personnes qui présentent les informations que nous recueillons tout au long de ce festival nous aideront à affiner notre offre. »
(Crédit photo : Robbie Stephenson/JMP)
