Une nouvelle ère commencera vendredi 2 décembre avec le retour de la Grande-Bretagne à Dubaï pour la première fois en tant que membre permanent du HSBC World Rugby Sevens Series féminin.

Les co-capitaines Abbie Brown et Meg Jones mèneront une équipe dans laquelle on retrouvera Jasmine Joyce, Shona Campbell et Heather Cowell dans des matchs contre la Nouvelle-Zélande, la France et le Brésil lors de la première journée du Emirates Dubai 7s.

Les Black Ferns Sevens constitueront un test sévère d’entrée de jeu à 09h44 heure locale (GMT+4). Cette semaine, Meg Jones a admis qu'elle souhaitait évaluer le niveau de l'équipe après un stage de préparation de six semaines sous la direction de Nick Wakley.

Après avoir participé aux Jeux olympiques différés de Tokyo l'année dernière, la Grande-Bretagne avait pris part aux deux premières manches des Series 2022 hommes et femmes, qui avaient eu lieu à Dubaï.

Les joueuses britanniques avaient mis en évidence leur potentiel lors de la première édition, en remportant quatre matchs sur cinq pour terminer à la cinquième place. Sept jours plus tard, cependant, la joie avait tourné au vinaigre puisque l'équipe n'avait pas réussi à remporter un seul match pendant les deux jours du tournoi.

Leurs homologues masculins ont connu un début de Series 2023 décevant début novembre, terminant le Cathay Pacific/HSBC Hongkong Sevens à la 11e place malgré leur victoire sur les médaillés d'or des Jeux du Commonwealth 2022, l'Afrique du Sud, dans la poule B.

Meg Jones et ses partenaires s'attendent à une mission tout aussi difficile, puisqu'elles ont été placées aux côtés de la France, finaliste des Series 2022, des Black Ferns Sevens - qui ont remporté le tournoi la dernière fois qu'elles sont venues à Dubaï - et du Brésil, qui les a battues au Sevens Stadium il y a 12 mois.

REPOUSSER LES LIMITES

Megan Jones, co-capitaine de la Grande-Bretagne, est une des neuf joueuses de l'équipe qui a joué à Dubaï l'année dernière et qui a été sélectionnée pour représenter la GB ce week-end.

Habituée à défendre les couleurs de l'Angleterre dans les Series, Jones est ravie de revenir à l'un de ses tournois préférés et a hâte que ses coéquipières se mesurent à nouveau à quelques-unes des meilleures joueuses du monde.

« Nous sommes de retour dans l'équipe de Grande-Bretagne et nous avons eu un bon bloc d'entraînement de six semaines avec un nouvel entraîneur, un nouveau préparateur physique, un nouveau kiné, quelques nouveaux visages et aussi beaucoup de visages familiers », a-t-elle expliqué.

« Nous avons vraiment hâte de voir où nous en sommes actuellement, puis de voir jusqu’où nous pouvons aller.

« Dubaï est l'une des plus belles étapes et nous adorons venir ici. Les panoramas sont extraordinaires, les fans sont fantastiques, tout le tournoi est extraordinaire.

« Alors oui, c'est bien d'être ici avec le reste de la bande, vous savez, amies en dehors du terrain, mais évidemment adversaires sur le terrain. Ça va être un bon test. »

OBJECTIF OLYMPIQUE

Plus tôt cette année, World Rugby a validé la décision prise conjointement par la Rugby Football Union, Scottish Rugby et la Welsh Rugby Union de participer aux Series sous la même bannière de la Grande-Bretagne, à partir de 2023.

Cette décision correspond en fait à leur statut de membre olympique et à leur parcours de qualification. Cette initiative devrait donner à leurs équipes les meilleures chances possibles de participer aux futurs Jeux.

La Grande-Bretagne a participé aux Jeux de Rio 2016 et de Tokyo 2020, où les hommes ont remporté une médaille d'argent à la dernière édition et où la nation a terminé quatrième dans chacun des trois autres tournois.

Les quatre premières équipes au classement à la fin des Series 2023 décrocheront leur place pour Paris 2024 et Jones est impatiente de vivre une nouvelle expérience olympique.

« J'espère que nous pourrons participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024, ce qui serait la cerise sur le gâteau, mais en termes de pérennité et d'avenir du rugby à sept britannique, nous sommes également déterminées à repousser les limites et à créer et maintenir des performances de classe mondiale. »