Au cours des prochaines semaines, l'Angleterre, l'Écosse, le Pays de Galles, l'Irlande et la France affronteront les meilleurs joueurs de l'hémisphère sud, notamment les champions du monde d'Afrique du Sud, les puissants All Blacks et une équipe australienne convaincue d'avoir franchi un cap.

L'Argentine sera également présente au Royaume-Uni, où elle cherchera à progresser sous la houlette de Michael Cheika, tandis que le Japon et les Fidji pratiquent un rugby passionnant qui fait toujours plaisir à voir, même si les conditions à cette époque de l'année dans l'hémisphère nord sont parfois moins propices à une approche aérienne.

Pour toutes les équipes participant à l'Autumn Nations Series, les matchs constitueront une partie essentielle de leur préparation à la Coupe du Monde de Rugby 2023, qui aura lieu dans moins d'un an.

L'an dernier, le Nord a tenu bon grâce à une série de victoires sur ses adversaires du Rugby Championship lors du dernier week-end des Series.

Mais l'Australie a l'occasion de donner la première réponse au nom du Sud ce samedi 29 octobre et de donner le ton pour le reste des Series en affrontant l'Écosse à Murrayfield.

Murrayfield a été un terrain peu engageant pour les Wallabies ces derniers temps, l'Écosse ayant remporté les trois dernières rencontres sur son terrain.

Bien que cette série comprenne une victoire inédite de l'Écosse 53-24, ce rendez-vous a toujours été très disputé, sept des huit dernières rencontres s'étant terminées avec six points ou moins entre les deux équipes.

L'Écosse ne pourra pas remonter plus haut que sa position actuelle de sixième au classement mondial masculin World Rugby présenté par Capgemini si elle remporte une quatrième victoire consécutive dans ce duel.

Toutefois, les équipes échangeraient leurs places si l'Australie parvenait à s'imposer pour la première fois depuis 2016. Les Wallabies passeraient alors à la sixième place et les Écossais à la neuvième.

LE JAPON PRÊT À METTRE LES ALL BLACKS À L'ÉPREUVE

Bien qu'elle ne fasse pas partie de l'Autumn Nations Series, la rencontre du Japon avec les All Blacks plus tôt dans la journée - qui se jouera devant 65 000 spectateurs à Tokyo - compte quand même pour le classement.

Depuis que la Nouvelle-Zélande a infligé au Japon un score exceptionnel de 145 points lors de la Coupe du Monde de Rugby 1995, elle a affronté le Japon trois autres fois à ce niveau et l'a toujours emporté.

Pour l'ancien international Jamie Joseph, qui a partagé ses 29 sélections entre ces deux pays, c'est toujours une occasion mémorable lorsque le Japon rencontre les All Blacks, mais encore plus maintenant qu'il est l'entraîneur des Brave Blossoms.

Le Néo-Zélandais d'origine n'a joué qu'une seule fois contre son pays natal en tant qu'entraîneur du Japon, il y a quatre ans à Tokyo. La Nouvelle-Zélande s'était alors imposée 69-31.

Il s'agira seulement du cinquième test de l'année pour le Japon, qui a remporté sa série contre l'Uruguay 2-0 (34-15 et 43-7) et perdu contre la France 2-0 (42-23 et 20-15), respectivement en juin et en juillet.

La Nouvelle-Zélande a joué presque deux fois plus de tests que le Japon en 2022, mais son bilan de cinq victoires et quatre défaites est un bilan qu'elle cherchera à améliorer.

La Nouvelle-Zélande n'a pas connu cinq défaites au cours d'une année civile depuis le début du siècle. La dernière fois, c'était en 1998, lorsqu'elle avait perdu trois fois contre l'Australie et deux fois contre l'Afrique du Sud.

Si cela devait se produire ce week-end avec une défaite contre le Japon, la Nouvelle-Zélande perdrait une place au classement et se retrouverait cinquième. Le Japon aurait besoin d'autres résultats pour améliorer son classement actuel 10e).