World Rugby a annoncé la création d'un groupe de pilotage dédié à la santé des joueuses qui se concentrera exclusivement sur les initiatives et les mesures en faveur de la santé des joueuses conçues spécifiquement pour le rugby féminin à tous les niveaux.

Le rugby féminin se développe de manière rapide dans le monde entier et, conformément à sa stratégie visant à faire du rugby le sport le plus progressiste en matière de santé des joueurs, World Rugby s'engage à mettre l'accent sur les progrès en matière de santé des joueuses et à ne pas se contenter de reproduire ou d'adopter les mesures déjà en vigueur pour le rugby masculin. Cette démarche vient également appuyer celle exposée dans le plan stratégique 2017-25 pour les femmes.

Le groupe de pilotage indépendant apportera des recommandations éclairées et factuelles aux principaux organes décisionnels de World Rugby pour faire progresser la question de la santé des filles et des femmes à tous les niveaux, ce qui inclut :

  • Mener des études de suivi des blessures et des analyses de jeu pour suivre l'évolution du rugby féminin.
  • Combler les lacunes de la recherche spécifiquement liée au rugby féminin et identifier les priorités pour le financement futur de la recherche.
  • Prendre en compte les résultats des recherches actuelles sur les femmes et déterminer leur impact sur les règles et l'évolution de la réglementation.
  • Identifier les éléments du rugby qui pourraient bénéficier d'une approche spécifique aux femmes, par exemple la formation et l'éducation, les règles du jeu et le protocole commotion.

Présidé par le Dr Araba Chintoh, ancienne internationale du Canada et ancienne récipiendaire de la bourse de leadership exécutif de World Rugby, le groupe de pilotage de 13 personnes sera composé d'un groupe hétérogène de professionnels médicaux et juridiques indépendants ainsi que des experts de World Rugby dans le domaine de la science et de la recherche, d'anciennes joueuses internationales et des administrateurs de l'ensemble du rugby.

  • Danielle Salmon, chercheuse au sein de New Zealand Rugby
  • Nic Evans, responsable du cours : Éducation physique, sport et développement des jeunes et entraînement sportif, Université St Mary's
  • Cathy Wong, membre du Conseil de World Rugby (Océanie) et membre du Comité consultatif féminin
  • Dr Anna Stodter, Maître de conférences en entraînement sportif et éducation physique, Anglia Ruskin University
  • Dr Serge Simon, président du comité consultatif féminin de World Rugby et vice-président de la FFR
  • Prof Ross Tucker, consultant en science et recherche pour World Rugby
  • Rachael Burford, Association internationale des joueuses de rugby  
  • Dr Sharron Flahive, Association internationale des joueuses de rugby
  • Nicky Ponsford, responsable de la haute performance féminine de World Rugby
  • Dr Éanna Falvey, médecin en chef de World Rugby  
  • Yvonne Nolan, responsable juridique de World Rugby
  • Mark Harrington, chef des services techniques de World Rugby

Le Dr Araba Chintoh a déclaré aujourd'hui : « Le rugby féminin s'est développé à un rythme rapide au cours des dernières années. Nous devons nous assurer que les mesures, les recherches et les règles appropriées sont en place pour continuer à soutenir et à pérenniser sa croissance mondiale et le rendre encore plus accessible.  

« Nous devons nous efforcer de ne pas simplement reproduire ce qui existe dans le rugby masculin en ce qui concerne la santé des joueuses et, grâce à la mise en place du groupe de pilotage sur la santé des joueuses, nous commencerons à informer et à conseiller les comités décisionnels pertinents de World Rugby dans les domaines où des changements sont nécessaires. Il s'agit vraiment d'une étape importante et positive pour le rugby féminin. »

Un peu plus tôt cette année, World Rugby a présenté un plan d'action ambitieux en six points pour devenir le sport le plus progressiste en matière de santé des joueurs. L'un des piliers de cette stratégie est consacré au rugby féminin, reconnaissant à la fois le potentiel de croissance et la nature unique de ce sport.

Le Groupe de pilotage pour la santé des joueuses se réunira pour la première fois en novembre.