Après une phase de poules convaincante, les raisons d’y croire étaient nombreuses pour l’équipe de France féminine. La victoire face à l’Angleterre avait validé la composition d’équipe proposée par David Courteix avec beaucoup de jeunesse et d’espoirs. Les espoirs justement, ils se sont effondrés au terme d’un quart de finale de haute volée. Opposées aux hôtes de ce tournoi et championnes olympiques en titre, les Françaises visaient le dernier carré pour la deuxième fois de la saison après Glendale. Mais de trop nombreux ballons perdus (5 turnovers) ont causé la perte d’une équipe pleine d’envie (21-17).
Les éclairs d’Izar, Horta et autres Ciofani ont fait mal à la défense australienne. Mais les Aussies ont bâti leurs succès et leur histoire sur une défense imperméable. Une fois encore, c’est ce qui leur a permis de renverser une équipe de France combinant à merveille puissance et évitement, expérience et jeunesse, à l’image de Valentine Lothoz, auteure de l’essai qui a permis d’y croire dans les dernières secondes pour le premier tournoi de sa jeune et prometteuse carrière.
Une qualification pour les Jeux Olympiques incertaine
Ce revers en quart de finale est un double coup dur pour l’équipe de France. Il met un terme aux espoirs de victoire dans ce tournoi de Sydney mais il empêche également la formation de David Courteix d’inscrire de gros points au classement mondial. Actuellement cinquièmes, les Enragées étaient à six points de leurs devancières avant cette troisième étape du circuit mondial. Une position peu enviable puisque seulement les quatre premières nations au terme de la saison seront directement qualifiées pour les Jeux Olympiques de Tokyo.
À mi-saison, les Françaises se retrouvent désormais dos au mur. Les voici dans la position du chasseur. Toujours en course pour une qualification pour les JO, elles vont également tester de nouvelles joueuses qui peuvent permettre de se projeter vers un avenir plus lointain. Mais, à l’image des débutantes Valentine Lothoz, Joanna Grisez ou encore Celia Dranes, ces talents en devenir ont démontré que le présent leur appartenait aussi.