Une victoire sans trembler face à l’Espagne (29-0) avant de dominer en fin de match les Fidji (34-15). Avec deux succès en autant de rencontres, l’équipe de France a rapidement composté son billet pour les quarts de finale du tournoi de Dubai. Dans le sillage d’une Caroline Drouin en jambes, les Bleues ont montré qu’elles seraient, une nouvelle fois, une des équipes à suivre à Dubai. Et ce n’est pas le revers concédé in extremis face à de séduisantes Canadiennes (21-14) qui pourrait changer quelque chose à cette situation.

« C’est une journée qui a commencé plutôt doucement face à des Espagnoles qui nous ont donné du fil à retordre, nous a confié Fanny Horta au moment de tirer un premier bilan de cette entrée en matière. Cela a été le cas des Fidjiennes également. Nous avions à coeur de finir sur une bonne note. On a accroché les Canadiennes. A Glendale (lors de la petite finale, perdue par les Bleues face au Canada, ndlr.), nous avons eu quelques difficultés que nous avons essayé de rectifier. Ce sont des petites erreurs qui nous ‘mettent dedans’ donc à nous de corriger ça. »

Les Américaines en plat de résistance

Cette équipe de France a des atouts pour lutter dans les gros matchs et, surtout, un niveau plancher qui lui permet de dominer des adversaires plus faibles même sans faire un grand match. Le grand match, il faudra surement le sortir en quart de finale. Opposées aux deuxièmes de la Poule B, les Tricolores affronteront les Etats-Unis. Des Américaines qui ont dominé les championnes olympiques australiennes (22-17) et qui restent sur une finale lors de la première étape de la saison, à Glendale.

Mais, pour Fanny Horta, pas question de faire de complexe. « L’objectif reste le même : aller au bout, aller le plus loin possible. » En cas de succès, les Enragées pourraient retrouver en demi-finale les Black Ferns qui ont terminé la phase de poules invaincus et qui ne devraient pas connaître de difficulté au moment de défier la Russie en quart de finale.

Un menu copieux pour les Bleues dans une partie de tableau très complexe. La partie basse semblait en effet plus abordable avec des Anglaises et des Canadiennes qui font figure d’épouvantails et qui devraient se retrouver en demi-finale. La saison est bien lancée en World Rugby !