Ce qu'il faut savoir sur les 16 équipes féminines participant à la Coupe du Monde de Rugby à VII 2018 à l'AT&T Park à San Francisco.

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Australie

  • Classement : 2
  • Entraîneur : John Manenti
  • Capitaines : Shannon Parry and Sharni Williams
  • Compte Twitter : @Aussie7s
  • Meilleur résultat en RWC7s : Champions (2009)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 1er

L'Australie a écrit son nom dans l'histoire de la Coupe du Monde de Rugby à VII lorsque Shelly Matcham a inscrit un essai dans le temps additionnel pour battre la Nouvelle-Zélande 15-0 lors du tournoi inaugural en 2009 à Dubaï. Il faudra attendre encore sept ans pour que l'Australie soit une fois de plus au sommet, remportant son premier titre de HSBC World Rugby Women’s Sevens Series, puis le tout premier tournoi olympique à Rio en 2016. le programme de rugby à 7 commençait alors à porter ses fruits.

Avec l'expérience des deux co-capitaines Shannon Parry et Sharni Williams, la vision de Charlotte Caslick, Joueuse de Rugby à 7 de l'Année, la vitesse d'Ellia Green et d'Emma Tonegato, l'Australie va vouloir revivre de tels moments comme elle en avait connu au début de la saison, devenant la première équipe à ne concéder aucun essai en un tournoi à Sydney. L'Australie arrive à San Francisco après avoir bataillé contre la Nouvelle-Zélande pour remporter son deuxième titre de World Series.

Brésil

  • Classement : 14
  • Entraîneur : Reuben Samuel
  • Capitaine : Raquel Kochhann
  • Surnom : Las Yarras
  • Compte Twitter : @BrasilRugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : Finaliste de Bowl (2009)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 14

Le Brésil a longtemps été dominant en rugby féminin en Amérique du Sud. Las Yarras ont d'ailleurs remporté un 13e titre de Sudamérica Rugby Sevens en novembre dernier pour se faire une place à la Coupe du Monde de Rugby à VII 2018. Certaines joueuses ont été étincelantes comme la capitaine Raquel Kochhann et Beatriz « Baby » Futuro, mais elles sont épaulées aujourd'hui par la prochaine génération avec la jeune Rafaela de Conti Zanellato, sacrée Jeune Joueuse de l'Année en 2017. A 18 ans, elle a inscrit trois essais lors du tournoi qualificatif de Hongkong en avril et a fait ses débuts sur le World Series un mois plus tard à Langford où le Brésil était l'équipe invitée. Las Yarras ont vécu de lourdes défaites face à la Nouvelle-Zélande et aux Fidji, mais ont donné du fil à retordre à l'Angleterre et au Japon avant de battre la Russie.

Canada

  • Classement : 3
  • Entraîneur : John Tait
  • Capitaine : Ghislaine Landry
  • Compte Twitter : @RugbyCanada
  • Meilleur résultat en RWC7s : Finaliste (2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 4

Le Canada, finaliste lors de la Coupe du Monde de Rugby à VII 2013 à Moscou, a encore une marche à gravir à San Francisco ce week-end. Ghislaine Landry était au cœur de la réussite de son équipe jusqu'à la finale où elle a inscrit un essai lors de la défaite 29-12 contre la Nouvelle-Zélande. Elle reste un pivot de l'équipe.

Le Canada propose un groupe solide avec de forts potentiels tels que Bianca Farella, Julia Greenshields et Charity Williams qui peuvent marquer de n'importe où. L'équipe de John Tait a vécu une saison difficile après avoir remporté le bronze à Sydney et Paris et avoir échoué à se qualifier pour les quarts de finale de Cup pour la première fois de son histoire à Kitakyushu. Le Canada termine la saison à la 4e place derrière la France, son classement le plus bas, ce qui rend l'équipe encore plus dangereuse à San Francisco.

Chine

  • Classement : 12
  • Entraîneur : Chad Shepherd
  • Capitaine : Yan Meiling
  • Compte Twitter : @CRFAChinaRugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : vainqueur de Bowl (2009)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 12

La Chine reviendra sur le HSBC World Rugby Women’s Sevens Series en 2019 parmi les équipes régulières après avoir montré sa puissance lors du tournoi qualificatif de Hongkong en avril où elle a remporté ses six matches, marquant 24 essais et encaissant huit essais. Chen Keyi a marqué un triplé lors de la victoire 31-14 sur l'Afrique du Sud en finale et a brillé jusqu'aux quarts de finale à Kitakyushu où la Chine était invitée deux semaines après le tournoi de Hongkong.

La Chine n'a jamais atteint le stade des quarts de finale sur le World Series, mais a réussi à faire trembler l'Espagne et les Fidji avant de battre l'Irlande. Avec un groupe jeune – moins de 25 ans – la Chine ne cesse de s'améliorer au fil des compétitions contre les meilleures équipes du monde.

Angleterre

  • Classement : 8
  • Entraîneur : James Bailey
  • Capitaine : Abbie Brown
  • Compte Twitter : @EnglandRugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : vainqueur de la Plate (2009)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 8

L'Angleterre n'a jamais passé le cap des quarts de finale en RWC7s et a vécu des saisons contrastées au cours des dernières éditions du World Series, manquant le Top 8 mondial à plusieurs occasions, voulant même sauver l'honneur en finale du Challenge.

C'est d'ailleurs ce qu'il s'est passé quand il s'est agi de se qualifier pour la Coupe du Monde, ce que l'Angleterre n'avait pas réussi à faire via le World Series. Les Anglaises avaient dû se qualifier par le tournoi européen pour accéder à la deuxième position derrière l'Irlande. Mais suite à la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2017, un certain nombre de joueuses sont revenues dans l'effectif telles qu'Emily Scarratt et Natasha Hunt ou encore Jess Breach et Heather Fisher. Avec la médaille de bronze obtenue aux Jeux du Commonwealth, l'Angleterre entend encore faire parler d'elle cette saison.

Fidji

  • Classement : 7
  • Entraîneur : Iliesa Tanivula
  • Capitaine : Ana Maria Roqica
  • Surnom : Fijiana
  • Compte Twitter : @FijiRugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : finaliste de Bowl (2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 9

Les Fidjiennes, tout comme l'équipe masculine, sont un plaisir à voir jouer avec ce festival de courses, de plaquages et de offloads. Les Fijiana ont peiné à trouver la bonne formule au début de la saison après avoir disputé leur meilleure saison en 2016-2017 où elles avaient terminé 4e.

Menée par Ana Maria Roqica avec les playmakers Luisa Basei Tisolo et Ana Maria Naimasi, l'équipe des Fidjiennes joue avec liberté et sourire et devrait faire chavirer de bonheur le public.

France

  • Classement : 6
  • Entraîneur : David Courteix
  • Capitaine : Fanny Horta
  • Surnom : les Bleues
  • Compte Twitter : @FFRugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : Demi-finaliste de Plate (2009)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 3

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La France a toujours été à deux doigts de bien figurer au classement, mais n'a jamais découvert la formule magique qui lui permettait d'y arriver jusqu'à cette année où les Bleues ont atteint leur toute première finale de Cup à Kitakyushu où elles ont perdu face à la Nouvelle-Zélande. L'équipe de David Courteix a été constante en se hissant en demi-finale à Langford et Paris et finir la saison avec la médaille de bronze autour du cou pour la première fois – un grand pas après avoir fini 7e la saison précédente.

Avec Fanny Horta, Marjorie Mayans, Camille Grassineau et Montserrat Amédée, les Bleues sont devenues une vraie menace.

Irlande

  • Classement : 9
  • Entraîneur : Anthony Eddy
  • Capitaine : Lucy Mulhall
  • Compte Twitter : @IrishRugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : Demi-finaliste de Plate (2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 10

L'Irlande s'est considérablement améliorée au cours des trois dernières années depuis qu'elles sont devenues régulières sur le circuit mondial à 7, mais ont souvent manqué de peu les quarts de finale pour être relégué en Trophy. Les Irlandaises ont d'ailleurs remporté le Trophy par deux fois cette saison – à Dubaï et Paris – et étaient finalistes à Kitakyushu où elles ont battu le Canada.

Lucy Mulhall est la capitaine de cette équipe qui peut compter sur Amee Leigh Murphy Crowe qui a gagné en confiance au fil des tournois. Stacey Flood, Ali Miller et Hannah Tyrrell apportent l'expérience nécessaire tandis que Eve Higgins, 19 ans seulement, est promise à un avenir brillant.

Japon

  • Classement : 11
  • Entraîneur : Hitoshi Inada
  • Capitaine : Chiharu Nakamura
  • Surnom : Sakura Sevens
  • Compte Twitter : @JRFURugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : quart de finaliste de Bowl (2009 et 2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 11

Plus petites que leurs adversaires, les Japonaises n'en ont pas moins de puissance et font circuler la balle sans relâche. L'entraîneur n'a pas eu peur de faire confiance à la jeunesse après avoir testé quelques joueuses cette saison comme Yume Hirano, Fumiko Otake et Emii Tanaka.

Le Japon a remporté le Trophy à Langford – son meilleur résultat de la saison – mais n'a pu se maintenir sur le circuit la saison prochaine après l'avoir intégré un an avant. L'équipe va tenter de finir sur une note positive à San Francisco.

Mexique

  • Classement : 16
  • Entraîneur : Robin MacDowell
  • Capitaine : Dany Rosales
  • Surnom : Las Serpientes
  • Compte Twitter : @Rugby_Mexico
  • Meilleur résultat en RWC7s : Débuts en 2018
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : Jamais joué

Le rugby féminin s'est considérablement développé ces dernières années au Mexique et la qualification de Las Serpientes pour leur toute première Coupe du Monde de Rugby à VII va aider à accélérer encore plus la croissance. Danny Rosales est l'une de celles qui inspirent les futures joueuses à pratiquer le rugby, et pas uniquement parce qu'elle a marqué cet essai qui a qualifié l'équipe aux dépens de Trinidad et Tobago dans le tournoi qualificatif du Rugby Americas North qui les a emmenées à San Francisco.

Le slogan de l'équipe est : « rêve, crois, réussis ». Ce qui a sans doute joué dans leur préparation pour le tournoi mondial au cours des six stages effectués dont l'un au Canada et un autre aux USA sous la férule de l'entraîneur canadien Robin MacDowell, surnommé « Coach Loco » depuis qu'il a pris la fonction début 2017.

Nouvelle-Zélande

  • Classement : 1
  • Entraîneur : Allan Bunting
  • Capitaine : Sarah Goss
  • Surnom : Black Fernes Sevens
  • Compte Twitter : @BlackFerns
  • Meilleur résultat en RWC7s : Champions (2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 2
The Black Ferns first Rugby World Cup Sevens win
Portia Woodman talks about the Black Ferns first ever Rugby World Cup Sevens win in Moscow 2013

La Nouvelle-Zélande est tenante du titre après avoir battu le Canada à Moscou en 2013. Avec quatre titres de World Series obtenus en six ans, plus la médaille d'or aux Jeux du Commonwealth 2018, les Néo-Zélandaises ne viennent pas à San Francisco en spectatrices. Mieux, elles sont sur une série de 23 matches sans défaite qui les a menées de la Cup à Kitakyushu à la Cup à Langford puis à celle de Paris.

C'est l'équipe la plus victorieuse dans l'histoire du rugby à 7 féminin. Ses joueuses sont devenues de vraies stars telles Sarah Goss et Niall Williams ou encore le duo Portia Woodman et Michaela Blyde, respectivement Joueuse World Rugby à XV de l'Année et Joueuse de Rugby à 7 de l'Année en 2017.

Papouasie-Nouvelle-Guinée

  • Classement : 15
  • Entraîneur : John Larry
  • Capitaine : Cassandra Sampson
  • Surnom : Palais
  • Meilleur résultat en RWC7s : Débuts en 2018
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 16

Les joueuses de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ont créé l'histoire en atteignant les demi-finales de l'Oceania Rugby Sevens en novembre 2017, ce qui leur a permis de se qualifier pour leur toute première Coupe du Monde de Rugby à VII. Les Palais ont depuis gagné en expérience en disputant notamment le tournoi de Sydney en tant qu'équipe invitée et en disputant le tournoi qualificatif de Hongkong où leur parcours s'est arrêté en quart suite à une défaite face à la Chine.

Malheureusement, la puissante Joanne Lagona manque à l'appel de San Francisco, mais la vice-capitaine Debbie Kaore est l'une des joueuses les plus expérimentées et l'une des dix qui ont déjà joué sur le circuit avant.

Russie

  • Classement : 4
  • Entraîneur : Andrey Kuzin
  • Capitaine : Alena Mikhaltsova
  • Compte Twitter : @RugbyRussia
  • Meilleur résultat en RWC7s : Quarts de finaliste (2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 6

Deux demi-finales et une cinquième place dans les trois premiers tournois du World Series 2018 ont donné l'espoir à la Russie de terminer à son plus haut avant de chuter sur les deux derniers tournois à la 10e place. La Russie, pays d'accueil de l'édition 2013, va devoir se reprendre si elle veut finir dans le Top 8, comme à Moscou il y a cinq ans.

La capitaine Alena Mikhaltsova est le cœur de cette équipe qui ne serait que l'ombre d'elle-même si elle n'était pas là. Elle a la vision, le sens du jeu et le rythme pour tourner le jeu à son avantage. Elle a été sacrée DHL Impact Player par deux fois et a terminé meilleure marqueuse d'essais avec 11 réalisations à Kitakyushu. Sa puissante compatriote Baizat Khamidova a permis à la Russie de gratter un maximum de ballons dans les moments critiques que la rapide Elena Zdrokova parvenait à convertir en essais.

Afrique du Sud

  • Classement : 13
  • Entraîneur : Paul Delport
  • Capitaine : Zintle Mpupha
  • Surnom : Springbok Women’s Sevens
  • Compte Twitter : @WomenBoks
  • Meilleur résultat en RWC7s : Demi-finalistes (2009)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 13

Demi-finaliste de la toute première Coupe du Monde de Rugby en 2009, l'Afrique du Sud a vécu depuis des saisons contrastées. Elle a notamment échoué à intégrer le circuit mondial ces deux dernières années en s'inclinant contre le Japon en 2017, puis contre la Chine en 2018. Avec l'ancien Blitzbok Paul Delport à leur tête – il a lui-même une expérience en RWC7s – l'Afrique du Sud espère bien finir sa saison à San Francisco après avoir joué à Dubaï et aux Jeux du Commonwealth.

Les Springbok Women’s Sevens se sont qualifiées pour San Francisco en tant que champions d'Afrique en 2017 ; un titre qu'elles ont perdu face au Kenya cette année. La force et la puissance de Zenay Jordaan, Phumeza Gadu, Mathrin Simmers et Nadine Roos devraient peser lourd sur le sol américain.

Espagne

  • Classement : 10
  • Entraîneur : Pedro de Matías
  • Capitaine : Bárbara Plà
  • Surnom : Las Leonas
  • Compte Twitter : @FERugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : Demi-finalistes (2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 7

L'Espagne, grâce à son nouvel entraîneur Pedro de Matías a vécu une belle saison 2018 avec notamment une demi-finale obtenue à Kitakyushu pour la première fois depuis le tournoi inaugural en 2012 à Dubaï. Les Espagnoles ont mis fin à la série de 14 matches sans défaite de l'Australie sur le tournoi japonais, une équipe qu'elles avaient déjà battu sur la route de leur demi-finale de RWC7s en 2013.

Ce classement a garanti une place pour l'édition 2018 à l'Espagne, lui laissant le temps de se focaliser sur son jeu pour gagner en constance comme l'a montré sa présence en quart de finale sur cinq des six tournois cette saison. Avec Patricia Garcia, membre de la Dream Team HSBC cette saison, qui donne le tempo, l'équipe peut également compter sur les vétérans Marina Bravo et la capitaine Bárbara Plà pour faire au moins aussi bien qu'à Moscou en 2013.

USA

  • Classement : 5
  • Entraîneur : Richie Walker
  • Capitaine : Nicole Heavirland
  • Surnom : Women’s Sevens Eagles
  • Compte Twitter : @USARugby
  • Meilleur résultat en RWC7s : Demi-finalistes (2009 et 2013)
  • Classement au terme du HSBC World Rugby Women’s Sevens Series 2018 : 5

La pression sera sur leurs épaules pour ce tournoi mondial, mais l'ancienne capitaine Alev Kelter et ses coéquipières ont des nerfs trempés dans l'acier. Finaliste par deux fois lorsque le World Series a séjourné sur territoire américain, l'équipe de Richie Walker va tout faire pour permettre aux véloces Naya Tapper et Kristen Thomas de briller devant leur public.

Les USA ont fini 5e du circuit mondial cette saison après s'être hissé jusqu'en finale du tournoi de Dubaï en novembre.