L'entraîneur assistant James Bailey a effectué trois changements dans le groupe de l'Angleterre qui se rendra au HSBC USA Sevens, troisième étape du HSBC World Rugby Women's Sevens Series, où les Anglaises espèrent faire beaucoup mieux que leur décevante 10e place obtenue à Sydney début février.
L'Angleterre a échoué à atteindre les quarts de finale de Cup pour la première fois avant de perdre en finale du Trophy face au Brésil.
Les jeunes Holly Aitchison et Lotte Clapp, qui affichent dix sélections avec les Red Roses, feront leurs grands débuts sur le circuit mondial à Las Vegas début mars. Deborah Fleming réintègre le groupe après avoir manqué l'étape de Sydney.
Parmi les absentes, celle de Heather Fisher sera remarquée. Blessée, elle a du déclarer forfait, mais Abbie Brown, Alice Richardson-Watmore et Jo Richardson-Watmore seront bien au rendez-vous dans une Poule qui semble compliquée à manoeuvrer avec la Nouvelle-Zélande (championne de Dubaï), l'Australie (championne olympique) et le Brésil.
« Le résultat à Sydney était décevant, mais les joueuses se sont vite remises au travail », confie James Bailey. « Le groupe a fait preuve de beaucoup d'application et a travaillé très dur sur différents aspects de notre performance pour être prêt à Las Vegas.
« Le USA Sevens sera un tournoi important pour cette équipe qui est tombée dans la même poule que la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Brésil. Une fois encore, ce sera une bonne occasion de se mesurer aux meilleures équipes du monde. »
L'équipe de l'Angleterre :
Natasha Brennan, Abbie Brown (capitaine), Alice Richardson-Watmore, Millie Wood, Lauren Cattell, Deborah Fleming, Lotte Clapp, Kelly Smith, Fran Matthews, Jo Richardson-Watmore, Holly Aitchison, Chantelle Miell.
Le retour de Tonegato pour l'Australie
La machine à scorer de l'Australie, Emma Tonegato, revient pour le HSBC USA Sevens qui va se jouer à Las Vegas le premier week-end du mois de mars 2017. C'est le seul changement opéré par l'entraîneur Tim Walsh par rapport à l'équipe qui avait terminé à la 4e place du HSBC Sydney Sevens début février.
Tonegato avait manqué cette étape à domicile après une rupture des ligaments au coude durant un entraînement. Elle revient en forme pour ce tournoi d'Amérique du Nord dans lequel elle avait brillé l'an passé lorsque ce round était organisé à Atlanta, marquant dix essais, dont cinq contre la Colombie qui débutait alors sur le circuit.
Tonegato est l'une des sept joueuses à compter au minimum quinze sélections dans cette équipe, comparé aux débutantes Georgina Friedrichs, Mahalia Murphy et Emma Sykes qui ne totalisent que dix tournois à elles trois.
Deuxième au classement provisoire derrière son adversaire néo-zélandais de la Poule C, l'Australie jouera également contre le Brésil et l'Angleterre au Sam Boyd Stadium à partir du 3 mars.
« Las Vegas est un nouvel endroit sur le circuit mondial féminin et un nouveau rendez-vous avec les garçons en même temps », remarque Tim Walsh. « Ca va nous donner une opportunité de renforcer notre position en haut du tableau et de tout faire pour remporter le titre. C'est bien de pouvoir compter à nouveau sur Emma car elle apporte beaucoup de valeur à cette équipe et une solide expérience. »
L'équipe de l'Australie :
Shannon Parry (co-capitaine), Sharni Williams (co-capitaine), Georgina Friedrichs, Mahalia Murphy, Emma Tonegato, Evania Pelite, Charlotte Caslick, Chloe Dalton, Emma Sykes, Alicia Quirk, Emilee Cherry, Ellia Green.
Un seul changement chez les Black Ferns
Leader au classement, la Nouvelle-Zélande n'a effectué qu'un seul changement dans son équipe qui disputera la troisième étape du circuit mondial féminin à Las Vegas les 3 et 4 mars prochains.
Cheyelle Robins-Reti, qui était remplaçante à Sydney, d'où les Black Ferns sont reparties avec la médaille de bronze autour du cou, remplace Renee Wickliffe qui rejoint Rebekah Cordero-Tufuga sur la liste des remplaçantes. Robins-Reti sera entourée de joueuses qui totalisent plus de 120 tournois à elles toutes.
« Nos objectifs pour Las Vegas sont la constance et la continuité », rappelle le coach Allan Bunting. « Lorsque les filles jouent avec leur cœur, elles prouvent qu'elles peuvent être très difficiles à battre et nous avons besoin que ça se passe comme cela sur chaque rencontre.
« Nous avons joué du très bon rugby à certains moments à Sydney, mais nous devons faire preuve de plus de régularité. C'était décevant de perdre en demi-finale face aux USA, mais nous avons appris de cette défaite et ça nous a permis de jouer contre l'Australie, dans leur pays. De même, je pense que les USA vont avoir à cœur de faire un coup à domicile, mais nous sommes confiants et nous attendons de relever le défi.
Dans la poule de la mort
« Les sélections permettent de jouer sur la constance, mais aussi aux jeunes talents de se montrer alors qu'elles sont bien entourées par des joueuses d'expérience. Sydney nous a rappelé que nous devions jouer chaque match comme si c'était une finale, quelle que soit l'équipe en face. Aujourd'hui, toutes les équipes sont dangereuses. »
La Nouvelle-Zélande, vainqueur du premier tournoi de la saison à Dubaï, a été versée dans la poule de la mort du HSBC USA Sevens avec l'Australie, l'Angleterre et le Brésil.
« Nous allons jouer l'Australie en poule à Vegas, mais nous allons prendre les matches les uns après les autres avec un duel contre le Brésil aussi. Elles ont montré qu'elles pouvaient très bien joué ; elles ont battu l'Angleterre à Sydney », remarque Bunting.
« Nous sommes confiants qu'avec de la concentration nous pouvons jouer à notre niveau et retrouver de la régularité. »
L'équipe de la Nouvelle-Zélande :
Sarah Goss (capitaine), Michaela Blyde, Kelly Brazier, Theresa Fitzpatrick, Tyla Nathan-Wong, Cheyelle Robins-Reti, Alena Saili, Terina Te Tamaki, Ruby Tui, Kat Whata-Simpkins, Niall Williams, Portia Woodman.