Il y a eu de l'engagement, du rebondissement et beaucoup d'action dans le tournoi inaugural de ces HSBC World Rugby Women's Sevens Series 2015-2016 à Dubaï début décembre. Cette fois, les joueuses sont encore plus motivées pour briller au tournoi de São Paulo (Brésil) avec les JO qui ne se trouvent plus qu'à six mois. Nous avons choisi de manière subjective sept joueuses qui devraient enflammer le terrain ce week-end.
Ellia Green (Australie) – L'Australie devrait être encore plus reconnaissante de compter dans son équipe nationale de rugby féminin une ancienne sprinteuse qui ne serait pas venue au 7 si sa cousine ne l'y avait pas traîner un jour pour jouer. Depuis, Ellia Green ne cesse de gagner en puissance et de s'améliorer à mesure que les matches se disputent. Elle a inscrit en tout huit essais à Dubaï, marquant à chaque match pour aider l'Australie à remporter le tournoi.
Portia Woodman et Kayla McAlister (Nouvelle-Zélande) – Les deux joueuses se retrouvent ensemble pour jouer à São Paulo ; McAlister avait manqué Dubaï suite à une blessure. Woodman est une fantastique finisseuse ; il n'y a qu'à se souvenir de ses 13 essais au tournoi de São Paulo l'an passé ! Mais faire jouer ensemble ces anciennes joueuses de netball mettra sérieusement à mal les défenses adverses. Depuis que les Series ont été lancées, Portia et Kayla ont toutes deux été nominées pour la joueuse de rugby à 7 de l'année aux World Rugby Awards. La Nouvelle-Zélande compte sur elles pour se hisser jusqu'en finale, chose que l'équipe n'a pu réaliser depuis le tournoi de Langford en avril 2015.
Ghislaine Landry (Canada) – Le Canada a terminé sixième du tournoi de Dubaï et aura à cœur d'améliorer ce score. Le retour De Ghislaine Landry tombe à pic. Celle que l'on surnomme « la roquette de poche », qui a inscrit 10 essais au tournoi de São Paulo et a terminé la saison du circuit mondial féminin 2014-2015 en tête des meilleures marqueuses de points, sera d'attaque pour ce week-end. Le Canada comptera sur la native de Toronto pour se sortir d'une poule compliquée où se rencontreront l'Australie, les Fidji et l'Irlande.
Marlie Packer (Angleterre) – Attention, découverte ! Flanker combative, championne du monde de rugby féminin (version à XV) en 2015, Marlie Packer fera son retour dans les Series 2015-2016. L'équipe d'Angleterre – qui affrontera la France dans la Poule C – n'aura d'yeux que pour cette jeune fille âgée de 26 ans. Qui ne se souvient pas de son incroyable performance lors du tournoi de Langford l'an passé où elle n'a pas hésité à porter Tyla Nathan-Wong sur son épaule pour continuer à avancer ! C'est resté dans les mémoires !
Miriama Marawa ( Fidji) – Elle a beau n'être âgée que de 18 ans mais Marawa a montré suffisamment d'envie dans les entraînements pour convaincre le manager Chris Cracknell de l'intégrer dans son effectif de São Paulo où elles fera ses premiers pas en Series. Médaille de bronze lors des Jeux du Commonwealth de la Jeunesse l'an passé aux Samoa, l'arrière Marawa pourrait bien créer la surprise pour les Fidji dès ce week-end.
Edna Santini (Brésil) – Santini a ceci de commun avec Ghislaine « Ghis » Landry qu'elle n'éprouve aucune peur lorsqu'elle rentre sur le terrain et qu'aucun défi ne semble la tétaniser. Santini est l'une des membres les plus expérimentées de l'équipe du Brésil, capable de vitesse exemplaire et de mettre du rythme dans un match. Si le Brésil arrive à atteindre le stade des quarts de finale, on parie que ce sera en partie grâce à Edna Santini.
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