Elles auront passé près de dix jours à Doha pour mieux s'acclimater à la moiteur de Dubaï. Pour le début du tournoi, on attend de fortes températures avec un taux d'humidité à 54%. « Ça nous est arrivé d'aller à l'INSEP pour travailler dans des chambres chaudes », explique la capitaine de l'équipe de France Fanny Horta. « Plus on est préparé, mieux c'est. A Prétoria, on a eu des journées plus chaudes. Il faut en tout cas une bonne récupération, une très très bonne hydratation et beaucoup d'étirements. Des bains de froid nous sont accessibles pour récupérer musculairement après des séances d'entraînement très courus. »

L'équipe de France féminine prévient : ce n'est pas la chaleur de Dubaï qui la perturbera. « On est venu profiter de la chaleur pour la subir moins jeudi et vendredi », confirme l'entraîneur David Courteix. « On a eu beaucoup de chance car la fédération nous a donné des moyens de préparation optimum. On a pu passer deux semaines en Afrique du Sud avec des températures entre 33 et 35° à Prétoria. L'idée est de s'acclimater en faisant aussi appel à des chambres chaudes. En espérant que ce soit aussi efficace que l'année dernière car on était sur le même protocole. Là on a pu vivre dans des conditions proches de la compétition. »

La Poule A avec la Nouvelle-Zélande

La compétition, justement, s'annonce d'emblée difficile avec cette Poule A qui comprend la Nouvelle-Zélande, la Russie et le Brésil. « C'est une bonne chose car c'est important de rencontrer les grandes nations le plus possible. Ça ne peut que nous aider à préparer l'échéance qui sera les Jeux Olympiques. Au vu des derniers tournois, je me dis que des fois ça s'est joué à vraiment peu de choses. C'est une opportunité de plus pour les battre. A nous de faire ce qu'il faut. Il n'y a pas eu de sentiment de frayeur, ce n'est pas dans notre état d'esprit », assure Fanny Horta.

« On a une poule très dense, mais maintenant c'est le cas pour tous », enchaîne David Courteix. « Le Brésil est une très bonne équipe, très dure, très physique que nous rencontrons régulièrement et que nous respectons énormément. La Russie, avec l'Angleterre, est un peu notre meilleure ennemie européen. C'est une équipe très physique avec des joueuses très rapides qui ont progressé énormément techniquement et qui a une culture rugby différente, ce qui la rend difficile à appréhender. La Nouvelle-Zélande, on ne la présente pas, c'est l'épouvantail de la compétition à chaque fois, une équipe qui est sans doute la meilleure du monde, la plus régulière, qui a une culture rugby différente. Avec le Canada elle est un peu au-dessus de tout le monde. Comme d'habitude on fera de notre mieux. »

La France en confiance

N'allez surtout pas lui dire qu'il arrive à la Nouvelle-Zélande de parfois vaciller, comme ce fut le cas au premier jour du tournoi de Londres la saison passée face à l'Espagne. « Avec les filles on a pris l'habitude de ne pas compter sur le fléchissement de l'adversaire mais de faire de bons résultats. Franchement, le fléchissement de la Nouvelle-Zélande je n'y crois pas », s'agace David Courteix. « En sport, mieux vaut compter sur soi. On ne se focalise pas non plus que sur la Nouvelle-Zélande. La poule sera très dure, très accrochée. Les filles sont très enthousiastes, on mis beaucoup d'application dans tout ce qu'elles ont fait. On est ensemble depuis le mois d'août. C'est la première compétition de la saison. Comme chaque année on part un peu dans l'inconnu. Le 7 est une discipline où les rebondissements sont nombreux, qu'un match peut basculer sur une simple passe, un simple rebond. Ça fait partie du plaisir. On s'est bien préparé, on est très impatients. »

Le premier match se jouera contre le Brésil jeudi 3 décembre, puis ce sera au tour de la Russie avant de passer le début de soirée contre la Nouvelle-Zélande.

L'équipe de France : Audrey Amiel, Laurelin Fourcade, Camille Grassineau, Clémence Gueucier, Elodie Guiglion, Fanny Horta (capitaine), Christelle Le Duff, Jade Le Pesq, Lauriane Lissar, Marjorie Mayans, Chloé Pelle et Jennifer Troncy.

 

Le programme des phases de poules, le jeudi 3 décembre 2015 (heure locale) :

13h26 : France 7 Féminines / Brésil

16h22 : France 7 Féminines / Russie

19h19 : Nouvelle – Zélande / France 7 Féminines