Ce fut un autre week-end de rugby très agréable sur le Tournoi des Six Nations. L'Angleterre a savouré son Crunch et le Pays de Galles a fait un pas de plus vers le Grand Chelem alors que l’Irlande est montée au classement.

Mais que nous disent les statistiques de AWS sur ces trois rencontres passionnantes ?

La victoire anglaise due à Itoje

Maro Itoje s’est avéré être le véritable vainqueur du match de l’Angleterre contre la France à Twickenham, en parvenant à aplatir le ballon dans l'en-but tricolore malgré toutes les mains qui tentaient par tous les moyens de l'en empêcher. Un essai validé par la vidéo de l'arbitre Joy Neville.

Après une journée difficile à Cardiff il y a deux semaines, c'était une fin heureuse pour une performance exemplaire du deuxième-ligne. Car en plus de son essai, Maro Itoje a été à son meilleur niveau en défense avec onze plaquages réussis, dont deux offensifs. Avec 12 plaquages, Mark Wilson est le seul autre joueur anglais à avoir plus plaqué que Itoje et Owen Farrell (11 chacun).

Le premier essai de l’Angleterre a été marqué par Anthony Watson, qui a réalisé une performance qui l'a sacré Homme du match : 83 mètres parcourus avec huit ballons portés. Mais son coéquipier Jonny May a fait mieux avec 115 mètres parcourus en 10 courses, soit une avancée de 11,5 mètres par course.

Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié, a vu s'évaporer l'espoir d'un Grand Chelem dans les dernières minutes de la fin de la rencontre. Les statistiques du match montrent que la défense française a été sous tension à Twickenham. Les Bleus ont réalisé 157 plaquages contre 100 pour l'Angleterre, dont 18 réussis par Paul Willemse, un de plus que Romain Taofifenua. Sur ses 13 plaquages, le capitaine Charles Ollivon en a réussi deux défensifs.

Les Gallois ont pris Rome d'assaut

On peut reconnaître que le Pays de Galles a pris du plaisir par une belle journée ensoleillée à Rome samedi 13 mars, en profitant pour marquer sept essais alors que deux autres leur ont été refusé.

Trois Gallois ont parcouru plus de 100 mètres ballon en main au Stadio Olimpico : Louis-Rees Zammit (170), George North (131) en seulement 45 minutes sur le terrain et Josh Adams (108), également auteur du premier essai de son équipe.

George North en est maintenant à 22 essais dans le Tournoi, égalant le record du Pays de Galles jusqu'alors détenu par Shane Williams. Louis Rees-Zammit, quant à lui, a aplati quatre fois en autant de matchs du Tournoi des Six Nations 2021.

Après avoir attendu quatre ans, deux mois et 17 jours pour marquer son quatrième essai, le talonneur gallois Ken Owens n'a eu besoin que de neuf minutes à Rome pour décrocher son cinquième. Owens a profité de deux lancers en touche pour aplatir, même s'il a eu beaucoup à faire pour le deuxième.

Enfin, le flanker italien Sébastien Negri a fait de son mieux pour exister face au Pays de Galles, terminant la rencontre avec 94 mètres parcourus avec 18 ballons portés.

Tadhg Furlong enchaîne les victoires de l'Irlande

Le pilier de l'Irlande, Tadhg Furlong est devenue la tendance des réseaux sociaux le dimanche avec ses deux crochets fabuleux pour éviter deux joueurs de l’Écosse. Auteur d'une performance majuscule, il a également parcouru 43 mètres ballon en main en sept courses et a procédé à huit plaquages.

Son coéquipier CJ Stander est celui qui a avancé le plus dans son équipe, 83 mètres en 17 ballons portés. James Lowe a couru 62 mètres à Édimbourg et compte désormais plus de mètres parcourus que tout autre joueur du Tournoi de cette année avec 435 m - 72 m de plus que son plus proche challenger.

Côté écossais, c'est une fois encore Duhan van der Merwe qui s'est distingué le plus, terminant le match avec 82 mètres parcourus avec 9 ballons portés.

Mais le XV du Chardon a payé le prix fort de l'enthousiasme des Irlandais en seconde période. Finn Russell a été remplacé à la suite d'un protocole commotion (HIA), tandis que les deuxième-lignes, Scott Cummings et Jonny Gray – auteur de 19 plaquages en seulement 55 minutes sur le terrain – ont dû quitter la pelouse au milieu de la deuxième période.

Le banc de l’Écosse étant déjà vide, la sortie de Scott Cummings a obligé le demi de mêlée remplaçant Scott Steele à se replier à l'arrière pour les 14 dernières minutes de la rencontre ; mission qu'il a brillamment remplie compte tenu des circonstances exceptionnelles.

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